La Lune pourrait bien devenir le prochain objectif de l'Agence Spatiale Européenne, l'ESA. Cet objectif ambitieux, après l'abandon de la NASA, fait l'objet d'une évaluation technique et scientifique qui va s'accélérer dès le 14 avril prochain lors d'une journée d'information prévue au Centre de Recherche Spatiale et de Technologie de l'ESA (ESTEC) situé aux Pays-Bas. L'information a été publiée sur le site de l'ESA :
"La région sud polaire de la Lune, avec ses cratères sombres et ses hautes crêtes, est un autre monde loin du terrain relativement lisse visités par les astronautes d'Apollo il y a quatre décennies. Ce paysage lunaire rustique sera la future cible de l'Europe dans l'espace.
Les possibles dépôts de glace, de profonds cratères et de longues périodes ensoleillés font du pôle sud de la lune et des zones alentour un endroit extrêmement intéressant pour les futurs explorateurs et les scientifiques.
Il est donc une cible de choix pour de futures missions habitées vers la Lune.
L'Europe recherche maintenant un terrain d'atterrissage qui ouvrira la voie aux astronautes. Cette entame permettra d'aboutir au premier Atterrissage Lunaire Européen et le premier à explorer cette région sud polaire de la Lune.
L'ESA va désormais demander à l'industrie spatiale de soumettre des propositions pour que ce projet de "Lunar Lander" aboutisse.
Préparer l'exploration humaine
[caption id="attachment_2860" align="alignleft" width="120" caption="Concept Lunar Lander d'OHB-System AG"][/caption]
Le "Lunar Lander" de l’ESA ouvrirait la voie à une future exploration humaine sur la Lune. Il y a deux objectifs principaux.
Le premier exige qu'il utilise la toute dernière technologie de navigation spatiale pour piloter sur une trajectoire précise entre l'orbite lunaire et la surface afin d'alunir avec précision et en toute sécurité.
Pendant la descente finale, la surface sera examinée en permanence pour reconnaître de lui-même les caractéristiques potentiellement dangereuses du lieu, en utilisant sa propre 'intelligence'.
Ensuite, le Lander devra entamer ses recherches dans cette région unique avec toute une batterie d'instruments. Il étudiera les propriétés et les effets possibles sur la santé humaine des rayonnements solaires ainsi que ceux de la poussière lunaire sur de futurs astronautes. Il examinera aussi les signes de ressources dans le sol qui pourraient être utilisés ultérieurement par les explorateurs humains.
La vision européenne : un leader pour l'exploration
[caption id="attachment_2861" align="alignleft" width="120" caption="Concept Lunar Lander d'Astrium GmbH"][/caption]
Plusieurs industriels européens ont déjà évalué les différentes options des missions ainsi que du design des atterrisseurs.
La prochaine étape sera la Phase-B1, qui finalisera les différentes missions et la conception définitive des engins spatiaux, afin d’examiner en détail les demandes concernant l'alunissage final et le travail sur les sites spécifiques du Pôle Sud.
Cette phase de 18 mois commencera dès cet été, à partir d'un design existant pour ce qui concerne le "Lunar Lander". L'objectif sera de le lancer avant la fin de cette décennie.
L'implication des chercheurs et de l'industrie européenne est cruciale pour définir des objectifs de mission détaillés et identifier les instruments pour y parvenir. Pour initier le processus, une demande d'information datant de 2009 a généré plus de 200 réponses.
Séance d'information sur le "Lunar Lander"
Dans le cadre du processus d'implication de l'industrie et des chercheurs européens dans ce projet, une journée d'information aura lieu au Centre de Recherche Spatiale et de Technologie de l'ESA (ESTEC) aux Pays-Bas le 14 avril.
La journée s'adresse principalement à ceux qui ont répondu au questionnaire de 2009 et comprendra une mise au point sur les grandes lignes de la mission, ses objectifs et le type de charge utile à exploiter lors de la phase-B1.
Source: ovnis-usa.com
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