mercredi 6 octobre 2010

Photo d'un Zombie en Indonésie: Réel,Fake ou mal interpréter

Dans la photo ci-dessous nous voyons ce qui semble être un cadavre se tenant droit. À côté d'elle un cercueil recouvert de couches de tissu. Certains disent que c'est une image d'un cadavre réanimé mené à sa nouvelle sépulture.

De ce que je peux recueillir, il semble que les personnes croient que la mort est un long processus, parfois prenant des années car décédé ils vont graduellement vers Puya (la vie après la mort). Des mesures très raffinées doivent être prises pendant l'enterrement pour s'assurer que l’être aimé fait sans risque cette destination.

Les funérairail sont si étendus, qu’il coute bien évidement très chers.

Pour cette raison, un corps est parfois placé dans un cercueil provisoire. Pendant ce temps, la famille peut accumuler les fonds nécessaires pour payer un enterrement approprié, qui inclut une tombe ou un cercueil, est un abattage de buffle est ainsi de suite.

Il semble que le Toraja croit véritablement que les morts peuvent marcher eux-mêmes à leur nouvel emplacement.

Plus probablement, et ce que nous voyons ci-dessus, est que le cadavre légèrement momifié est enlevé de son cercueil provisoire et il  est transporté à l'emplacement permanent. En tant que « cadavre » cela fait partie de la tradition, le corps est tenu en position debout pour simuler la déambulation.

Maintenant, comme déni de responsabilité, je ne suis pas à 100% certain de ce que nous voyons sur la photo. Je peux seulement faire des suppositions. Vous noterez que les bras sont croisés devant le corps comme dans les cercueils étroits. La tête est cintrée vers le bas, presque comme s'il y avait eu un oreiller en-dessous de la tête.

Maintenant, certains ont spéculé que c’est peut-être une photo d'une femme vivante réelle qui souffre de la lèpre ou d'une autre maladie défigurant.

D'autres indiquent que c'est simplement un canular fait avec Photoshop. Je ne crois pas qu'elle est truquée.

Les rites funéraire chez les Toraja

Chez les Toraja, les rites funéraires sont très importants. L'enterrement officiel peut avoir lieu longtemps après la mort. Tant que la cérémonie funéraire n'a pas eu lieu, la personne est considérée comme "malade", to masaki' en langue toraja.

La caractéristique unique est l'enterrement dans des tombes creusées dans des falaises, avec des balcons où sont posées des poupées à l'effigie des défunts. Chaque caveau, fermé par un système de verrouillage secret, abrite les membres d'une même famille. Les corps sont enveloppés dans des linceuls ornés d'or, et le pillage des sépultures est considéré comme le crime le plus grave. Les tau-tau (mot dérivé de tau ou to, "personne", la réduplication indiquant un affaiblissement du sens), effigies de bois, sont placées dans des niches à côté des tombeaux. Sculptées à l'image des défunts, elles honorent leur souvenir. Ainsi les vivants peuvent contempler les morts et inversement. Les tau-tau en bois de jacquier sont sculptés par des spécialistes qui ont, aussi, une fonction religieuse : ils intercèdent auprès des dieux. La position des mains est rituelle, une main, paume tendue vers le ciel, reçoit les bienfaits que l'autre rend. Seuls les nobles, to parange' (c'est-à-dire les garants de la tradition) ont droit à leur effigie. Le coq symbolise le courage, le sens de la justice. Les combats de coqs organisés lors des funérailles sont des témoignages de la grandeur d'âme du défunt.

Alignés devant le tongkonan, la maison familiale, ces édifices en bambou, décorés avec des feuilles de cordyline, une plante sacrée aux couleurs chatoyantes, servent à transporter les porcs dont le sacrifice apportera fertilité et fécondité lors de la grande fête Ma'bua'. Qu'il serve aux sacrifices, à la nourriture ou qu'il nettoie les allées en mangeant les ordures, le porc joue un rôle essentiel. Les festivités s'étendent sur deux ans. Elles sont offertes par de riches familles qui, parfois, s'associent. Les fêtes réunissent souvent jusqu'à plusieurs milliers de personnes. Les rituels mortuaires donnent lieu à de nombreux sacrifices de buffles. Le premier buffle immolé l'est toujours à l'ouest de la maison. La gorge tranchée par un violent coup de parang (sorte de machette), celui-ci va tomber et agoniser en quelques secondes. Des enfants se précipitent pour recueillir son sang dans des tubes de bambou. Les Toraja croient que les buffles accompagnent le défunt au pays des morts. Pour l'aider à tenir son rang dans l'au-delà, on en immole le plus grand nombre. C'est là un signe de prestige. L'enterrement a parfois lieu des années après la mort. La mise au tombeau constitue un moment important du rituel. Le cortège funèbre s'arrête sur le chemin de la sépulture, les femmes et les enfants retournent au village car ils ne sont pas admis à escorter le mort jusqu'à son tombeau, aménagé dans une grotte. Enveloppée dans un linceul rouge et or, la dépouille est hissée le long d'un échafaudage, tandis que l'on ouvre la porte du caveau de la famille.

Les rites funéraires sont essentiels pour se concilier les faveurs des défunts notamment pour obtenir d'eux une influence bénéfique sur l'agriculture.

Chez les Toraja, quand le tambour résonne, "un feu s'éteint" : quelqu'un se meurt. Comment les vivants l'aideront-ils à réussir sa mort et sa survie dans l'au-delà ? Deviendra-t-il lui-même un dieu ou un ancêtre bienfaisant ? À la lumière des rites funéraires, mythes et croyances, le culte des morts en pays toraja est très complexe mais très fascinant.

Source: extraordinaryintelligence.com - wikipedia.org

3 commentaires:

  1. La traduction n'est pas terrible, en tous cas c'est dégoûtant, j'ai eu la grande joie de lire cet article en prenant mon petit 4 heures! merci :sick:

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  2. Simplement un corps de femme avec raideur cadavérique, tenu debout par l'homme. La défunte est morte récement , puisque pas encore décomposée, surtout avec la chaleur humide de ces pays !! Il y a pas plus de réanimation qu'un triangle carré !! Soumettez la photo à des professionnels de la mort , il vous en diront des nouvelles !!! :D

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  3. Çà peut se "tenir" comme explication.

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