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mardi 7 septembre 2010
La malbouffe aussi addictif que la cocaïne
Une étude américaine démontre les dangers de la malbouffe. Les aliments riches en sucres, graisses et sel pourraient rendre accros, au même titre que de l’héroïne.
Célia Brochet - Parismatch.com
Accros à la «junk-food»? Une étude publiée par «New Scientist» démontre que les aliments de «malbouffe» rendent les consommateurs dépendants, au même titre qu’un héroïnomane a besoin de sa dose. «Il y a maintenant des preuves convaincantes que les aliments riches en sucres, en graisses et en sel peuvent modifier la chimie de votre cerveau d’une manière proche de celles de drogues hautement addictives comme la cocaïne et l’héroïne», rapporte le journal. Ainsi, des tests ont d’abord été faits sur des rats. Les animaux, gavés de produits sucrés, ont rapidement présenté des troubles physiologiques et comportementaux semblables à ceux des rongeurs rendus accros à la morphine. Par la suite, lorsqu’ils ont été privés du sirop sucré auquel ils avaient été habitués, les rats se sont comportés de manière anxieuse: un signe de dépendance. Mais bien sûr, ces tests concernent également les humains.
L’industrie du fast-food en justice ?
Chez l’Homme, une substance appelée dopamine entraîne la recherche du plaisir, que ce soit par la nourriture, la drogue ou le sexe. Il est prouvé que lorsque l’on présente à des humains des images des plats qu’ils préfèrent, leur cerveau sécrète cette substance en grande quantité, de la même manière qu’elle va être sécrétée lorsqu’un cocaïnomane aperçoit de la poudre blanche. Ce sont, tout simplement, les signes de la dépendance. Selon Eric Stice, un neuroscientifique de l’Institut de recherche de l’Oregon, «il y a des gens pour qui manger est un peu plus orgasmique.» «Pour certaines personnes, c’est une vraie jouissance de manger beaucoup. Ils mangent trop mais n’en ont jamais assez.» Alors pour répondre aux appels que lancent la dopamine, ces individus mangent toujours plus, ce qui mène à une addiction à certains aliments. «C’est exactement ce que l’on observe pour l’alcoolisme ou la toxicomanie», explique-t-il.
Cette nouvelle étude n’est pas anodine et peut aller très loin. Si cette idée, déjà avancée il y a cinq ans, n’avait pas été prise au sérieux, aujourd’hui les faits sont là. Certains disent qu’il y a assez d’éléments pour demander une règlementation gouvernementale de l’industrie de la restauration rapide, et des avertissements sur les produits qui comportent ce genre de dangers. D’autres avancent même avoir suffisamment de preuves pour mener en justice l’industrie du fast-food, qui aurait sciemment trafiqué ses produits pour rendre les consommateurs accros. Un projet ambitieux…
Source: parismatch.com - standaard.be
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