vendredi 14 janvier 2011

Prahlad Jani, le yogi qui défie les lois de la nature sans boire ni manger

D'après les informations que j'ai recueillies, Prahladbhai Maganlal Jani ascète indien vivant dans une grotte près du temple d’Ambaji (province du Gujarat, Inde de l'ouest) est né le 13 août 1929 à Charada (Inde), ce qui lui fait aujourd'hui 80 ans (en 2009). Et cela ferait maintenant 69 ans qu'il aurait cessé de s'alimenter et de boire.

Il dit avoir quitté le domicile familial à l'âge de 7 ans et avoir eu la langue touchée par la déesse Durga à l'âge de 11 ans. À ce jour il verrait toujours cette déesse régulièrement, en méditation, trois à quatre fois par mois. Il porte d'ailleurs le sari rouge et l'anneau de nez consacrés à cette dernière. Suite à ce contact entre la déesse et sa langue, il n'aurait plus jamais mangé qu'un nectar coulant à l'arrière de sa glotte dans le fond de sa gorge.
Cela me fait penser à la pratique yoguique de khechari mudra qui consiste à retourner sa langue dans le fond du palais afin d'y recueillir le nectar d'immortalité. J'ai personnellement croisé un Indou, astrologue, en 1990 à Rishikesh (état de l'Uttarakhand, Inde du nord) qui avait subi l'initiation qui consiste à couper progressivement le frein de la langue afin de pouvoir la replier dans le fond de la gorge et de la glisser derrière la glotte pour y recueillir ce qu'il appelait le nectar d'immortalité ou Amrita. Concernant cette pratique yoguique elle est certifiée et fait partie des pratiques avancées de l'aspirant yoguigue. Pas à la portée de tout le monde donc (voir à ce sujet les vidéos sur la paj [Tu as vu cette vidéo ?]).
Prahlad Jani affirme ne plus avoir pris de nourriture solide (inédie) et liquide (isétie) depuis cette rencontre avec la déesse. Ce qui ferait 69 ans d'abstinence alimentaire. Et aussi de ne plus jamais avoir uriné ni avoir de selles. Forcement. Il affirme aussi avoir fait mouna (ne plus parler) pendant 45 ans. Mouna qu'il aurait rompu en 1998 à cause de sa langue qui rapetissait suite au manque d'exercice. Il témoigne enfin n'avoir jamais eu aucun soucis de santé depuis qu'il ne mange plus. Il passerait tout son temps en méditation au fond de sa grotte et dormirait 3 à 4 heures par nuit.

En 2003 il a accepté de participer à une étude scientifique de 10 jours complets menée à l'hôpital Sterling d'Ahmedabad (état du Gujarat, Inde). Sous surveillance vidéo constante, jusque dans les toilette (qu'il n'a pas utilisés), il a accepté de ne pas se baigner pendant le temps passé à l'hôpital. Il a juste utilisé 100 ml d'eau par jour pour se rincer la bouche, quantité d'eau qui ensuite fut recrachée et mesurée pour être sur qu'il n'avait rien ingéré.
Cette observation de Pralahd Jani a été menée sous la direction du docteur Sudhir V. Shah. C'est ce même docteur qui a dirigé l'étude consacrée à [Hira Ratan Manek] en 2000 (du 01 janvier 2000 au 14 février 2001). Pendant cette étude Hira Ratan Manek a vécu 411 jours sous surveillance médicale sans manger (inédie) mais en buvant tous les jours. Il ne peut donc s'agir d'un jeune mais bien d'une prise de nourriture par l'eau combinée avec sa pratique du sungazing.

L'équipe du docteur Sudhir V. Shah était composée de 21 spécialistes couvrant des domaines comme la cardiologie, la neurologie, l'urologie, la gastro-entérologie, l'ophtalmologie, la fonction rénale, la fonction pulmonaire, l'analyse de l'orl, la psychiatrie, la médecine générale, et tout un bataclan d'autres spécialités. Un protocole d'observation strict a été mené et tous les résultats recueillis sont consultables [ici en .ppt] ou [ici en .pdf] (les deux en anglais).
Durant cette étude il a été constaté que le patient n'a pas émis de selles ni d'urine au grand étonnement des médecins l'observant. Il a même été constaté par échographie faite deux fois par jour que l'urine produite dans le corps de Pralahd Jani semblait être résorbée par les parois de la vessie. Les médecins ont constaté que malgré cette absence de prise de nourriture solide ou liquide le patient était en pleine forme physique et mentale. Au septième jour de l'expérience les médecins lui ont fait gravir des escaliers sur 6 étages, puis lui ont pris le pouls. Ils ont comptés 55 pulsations, chiffre réservé aux athlètes de haut niveau, alors qu'eux mêmes étaient à 100 pulsations au sixième étage. Chiffre plutôt exceptionnel pour un homme de 74 ans (en 2003).

En récoltant les informations disponibles sur Prahladbhai Jani, et particulièrement les interviews qu'il a accordé, je retrouve les mêmes constantes qu'avec ceux et celles qui sont certifiés vivre uniquement de prana (prǎnique donc, voir à ce sujet la page [prǎnique]) comme [Jasmuheen], [Jerico Sunfire], [Dominique Chevalier], ou [Erika Witthuhn].
Ainsi le fait de dormir peu (entre 3 à 4 heures par nuit), de ne jamais être malade, d'avoir une énergie ou une force dépassant la moyenne, de n'avoir ni faim ni soif, sont des signes qui me font dire que le cas de Prahlad Jani sonne vrai.

Source: pranique.com

7 commentaires:

  1. Je me pose des question sur cette homme depuit que j'ai entendu parler de lui mais ces la première foi enfin que je voie qu'il y a eu des recherche vraiment serieuse sur son cas merci de bien continué de nous informé sur se sujet

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  2. A quoi sert une incarnation terrestre si c'est pour ne pas faire l'experience de la matière ?

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  3. Certains n'ont tout simplement pas conscience que leur passage sur terre est une "incarnation". Des hommes tels que Prahlad Jani rappellent, ou révèlent, qu'il y a autre chose que la matière.
    Il n'est pas incarné pour apprendre, mais pour NOUS apprendre, nuance.

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  4. il faut qu il nous donne la solution sa réglerai la fin dans le monde:D

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  5. En essayant de trouver des réponses scientifiques et rationnelles pour argumenter contre les propos respiranistes (et spécifiquement l'expérience du yogi Prahlad Jani vue sur le documentaire Lumière (premier et unique jusqu'à présent, avec une entrée de 170 000 places vendues approx.) du réalisateur Arthur Straubinger, film que on peut voir seulement en l'achetant à la maison Jupiter-films, qui produit uniquement des films à caractère romantique), je suis arrivée à la conclusion qu'on ne peut ni confirmer, ni infirmer l'authenticité de ces vecus.

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  6. Mais si nous admettons ces vécus comme possibles, dès lors qu'ils ne sont pas probants pour la science, nous devons nous tenir à les considérer comme des miracles, c'est-à-dire des faits qui procèdent d'une décision divine (d'ailleurs les yogis en question disent eux-mêmes avoir été choisis par les dieux ou déesses).
    Or s'il s'agit de miracle, il nous est impossible et même ce serait une aberration que de vouloir se nourrir du Prana puis que nous sommes des êtres impures (selon le système de castes Indien

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  7. (1) par volonté propre. Ces yogis sont soumis à une décision divine et non pas humaine, (décision rare, exclusive, non pas pour tout le monde, mais réservée à quelques privilégiés, les êtres supérieurs (2). Il nous est impossible pour nous, "simples terrestres" de ne pas nous nourrir ou de vouloir éviter les famines par ce moyen, sans bénéficier pour ce faire d'une élection divine.
    (1) Prana = Air vital. Cette traduction n'est pas la même selon les courants religieux en Inde. Souvent il s'agit de métaphores ou bien elle a des interprétations différentes.
    (2) Être supérieur. Il faut prendre en compte qu'en Inde la société est divisée en castes déterminées par le degré de pureté spirituelle et non pas un degré de condition économique comme dans notre monde occidental. les Yogis ou brahamanes sont considérés par eux-mêmes et par les religions comme les êtres plus élevés. La 5ème caste (les occidentaux, mais aussi les femmes) regroupe les harijans (impures)

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