lundi 15 novembre 2010

Travailler plus pour gagner rien (esclavage)

Après les stages à rallonge et les formations non rémunérées, après le service civique obligatoire et la réforme des retraites, l’Angleterre fait mieux que la France pour offrir un autre futur à nos enfants : l’esclavagisme. Il n’y a malheureusement pas d’autre terme envisageable, car le fait d’obliger des gens à travailler sans négocier ni même recevoir de salaire correspond à sa définition.

Bien loin de pouvoir retrouver du travail à ceux qui l’ont perdu, les gouvernements d’aujourd’hui ne cherchent plus désormais à cacher l’affreuse réalité qu’ils ont créé, mais tout simplement à en tirer partie. Comment ? Et bien en imposant aux misérables victimes du système qu’ils sont en train de démolir un chantage encore plus abject que les « avancées » déjà scandaleuses concernant les droits et les devoirs du citoyen. Car c’est bien d’un chantage qu’il s’agit : la possibilité de faire travailler des gens sans emploi à toutes sortes de tâches dont personne ne veut contre de maigres allocations revient à leur mettre le couteau sous la gorge : c’est « tu marches ou tu crèves », et pour « l’Etat providence » tu repasseras.

Peu à peu se forge dans l’esprit des hommes, et pire encore dans celui des enfants, l’idée que le citoyen doit quelque chose à l’Etat, qui n’est plus désormais son protecteur mais son maître. Il doit le respecter, lui obéir, travailler sans relâche et sans se rebeller, pour espérer un jour avoir le droit de faire partie de « l’élite », c’est à dire du petit nombre d’individus qui dirige les masses. Cela doit passer par l’abnégation de ses volontés, le renoncement à sa liberté, la soumission aux ordres. Derrière cette lente évolution vers le « travail forcé » se cache non pas la réussite du capitalisme, mais en réalité quelque chose de bien plus grave encore, son échec. En effet, entretenir l’idée que l’Etat n’est pas là pour pourvoir aux besoins des nécessiteux, que le citoyen n’est pas le propriétaire de l’Etat est bien le symbole que le capitalisme ne permet pas d’atteindre les objectifs qu’il était censé atteindre : permettre le plein emploi, faire des hommes libres, rendre la société meilleure.

On a longtemps cru que les pays en voie de développement étaient victimes de leurs systèmes trop autoritaires, et qu’ils finiraient un jour, en adoptant le capitalisme, par évoluer « naturellement » vers la richesse, l’éducation, la démocratie…. mais aujourd’hui, et malgré tous les efforts entrepris par les pays riches pour éviter cela, les pays pauvres ont réellement fini par évoluer, s’enrichir et s’ouvrir à la « civilisation capitaliste »… au détriment des pays riches ! Ils prennent des parts de marchés, « volent » le travail des autres en disposant d’une main d’oeuvre moins chère, et finissent par mettre en danger « l’équilibre du monde », c’est à dire l’hégémonie de l’Occident. Le capitalisme est bien capable d’enrichir une société, mais toujours au détriment d’une autre. Impossible autrement.

N’étant donc plus en mesure d’offrir du travail à tout le monde à l’intérieur de leurs propres nations, ces Etats préfèrent donc dans un premier temps faire cesser l’immigration pour conserver le maximum de revenus à l’intérieur de leur pays, puis dans un second faire baisser le coup du travail, jusqu’à en arriver là où nous en sommes aujourd’hui : imposer le travail à ceux qui n’en trouvent pas, en échange du minimum vital, et du contrôle incessant de la part de l’Etat qui le nourrit. Ce qui, si l’on regarde les choses autrement, revient à infirmer la croyance que j’évoquais plus haut : ce n’est peut-être pas parce que les Etats en voie de développement étaient autoritaires que la croissance ne venait pas, mais peut-être plutôt parce que la croissance ne venait pas qu’ils restaient autoritaires. Et aux vues de l’exploitation des pays pauvres par les pays riches tout au long de l’histoire, on pourrait très bien penser qu’elle est la seule responsable de la lenteur du développement de certains… ainsi que de ce qui nous attend si les choses continuent ainsi.

Disposer d’une main d’oeuvre servile et nombreuse, corvéable à merci, maintenue dans des cadres comportementaux définis dès le plus jeune âge, affamée, pistée, conditionnée, voilà tout ce qu’il reste à nos dirigeants pour conserver l’illusion de leurs certitudes. La dictature et l’esclavage, pour éviter d’avoir à remettre en question tous leurs méfaits, tous leurs mensonges, et ceux de tous leurs prédécesseurs avant eux. Plutôt que de se rendre à l’évidence de l’échec historique de toutes leurs croyances, de tous leurs rêves de société rendue meilleur et plus juste par le capitalisme, ils préfèrent sacrifier le futur de nos enfants, et des leurs aussi. Ils ne veulent pas voir que leur pouvoir est inutile, alors ils le rendent nuisible. Pour rester en place, pour continuer de donner un sens à leur misérable existence fondée sur du vent.

Après des siècles de luttes, de guerres et de misères nous avons enfin l’incroyable opportunité technologique de nous affranchir de la misère, de la maladie et de la pénibilité du travail. Nous sommes désormais capables de produire propre, en grande quantité et pour tous, de vivre enfin libérés des contraintes afférentes au système qui nous oppressait, mais qui nécessitait le sacrifice de nos libertés. Aujourd’hui, nous n’avons plus besoin du capitalisme pour vivre car nous savons qu’il nous nuit plus qu’il nous sert. Et nous n’avons donc plus besoin de présidents, de rois ou de dictateurs… et c’est justement de cela qu’ils ne veulent pas.   Caleb Irri

Source: legrandsoir.info

6 commentaires:

  1. Merci pour cette excellent article. Je viens tout juste de découvrir votre blog et je l'ai ajouté à mes favoris. Bonne continuation.

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  2. Merci pour cette excellent article. Je viens tout juste de découvrir votre blog et je l'ai ajouté à mes favoris. Bonne continuation.

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  3. Sincèrement, je suis d'accord avec tout ceci.. Ils nous mettent dan sla tête que sans eux, nous serions comme des ti poulet qui se demande ou ils sont et quoi faire, qui seraient incapable de vivre... Mais au fond, c'est sans eux que nous vivrions le mieux... Pourquoi ne pas pas faire de cette magnifique planète un lieu ou les hommes et les femmes s'aimeraient et s'entraideraient.. Que chacun et chacune s'échangeraient leurs connaissances et prendraient soins des uns les autres... Un médecin soigne par amour un cultivateur qui lui offre de la nourriture en échange.. Une petite ville s'entraide pour manger, éduquer, construire.... Au lieu de se manger continuellement la laine sur le dos comme des sauvages... Il faudra aussi que l'humain connaisse sa vrai nature et sa vraie histoire pour qu'il reprennent confiance et sache qu'elle grande force peut l'animer lorsqu'il est plein d'amour pour la vie, de respect profond et de paix... Mais ca..ils savent que les gens ne doivent pas devenir conscient.. car un humain inconscient est facilement manipulable.. Ils nous croule sous des responsabilité bidons qui découlent de leur désir de contrôle démesuré.. Les taxes, les impôts, les factures, le travail, l'école, les enfants, les paiement... Les gens étouffent et n'ont plus le temps pour vivre.. Ils nous mettent dans la tête que nous sommes des robots pour pouvoir produire plus et encore plus pour assouvir leur besoin incessant d'argent.. Mais que ce passe-t-il? Les gens tombent malade...des burn-out, des dépressions.. et leur corps finit par suivre avec divers cancers et ect... Ca m'attriste beaucoup de voir ca..ca rje sais qu'il y aura un jour une rébellion contre eux et il est temps.. De la même facon qu'un jour les esclaves noirs se sont enfin rebellés contre les blancs pour enfin leur faire comprendre qu'ils sont eux aussi humains et ainsi mettre fin à un esclavage immonde qui durait depuis trop longtemps.. Alors prenons exemple sur ces hommes et ses femmes qui se sont sortient de l'esclavage la tête haute et fesons pareil avant qu'ils commence à nous injecter des trucs dans le sang pour pu rien ressentir comme dans ''équilibrium''....

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  4. Sincèrement, je suis d'accord avec tout ceci.. Ils nous mettent dan sla tête que sans eux, nous serions comme des ti poulet qui se demande ou ils sont et quoi faire, qui seraient incapable de vivre... Mais au fond, c'est sans eux que nous vivrions le mieux... Pourquoi ne pas pas faire de cette magnifique planète un lieu ou les hommes et les femmes s'aimeraient et s'entraideraient.. Que chacun et chacune s'échangeraient leurs connaissances et prendraient soins des uns les autres... Un médecin soigne par amour un cultivateur qui lui offre de la nourriture en échange.. Une petite ville s'entraide pour manger, éduquer, construire.... Au lieu de se manger continuellement la laine sur le dos comme des sauvages... Il faudra aussi que l'humain connaisse sa vrai nature et sa vraie histoire pour qu'il reprennent confiance et sache qu'elle grande force peut l'animer lorsqu'il est plein d'amour pour la vie, de respect profond et de paix... Mais ca..ils savent que les gens ne doivent pas devenir conscient.. car un humain inconscient est facilement manipulable.. Ils nous croule sous des responsabilité bidons qui découlent de leur désir de contrôle démesuré.. Les taxes, les impôts, les factures, le travail, l'école, les enfants, les paiement... Les gens étouffent et n'ont plus le temps pour vivre.. Ils nous mettent dans la tête que nous sommes des robots pour pouvoir produire plus et encore plus pour assouvir leur besoin incessant d'argent.. Mais que ce passe-t-il? Les gens tombent malade...des burn-out, des dépressions.. et leur corps finit par suivre avec divers cancers et ect... Ca m'attriste beaucoup de voir ca..ca rje sais qu'il y aura un jour une rébellion contre eux et il est temps.. De la même facon qu'un jour les esclaves noirs se sont enfin rebellés contre les blancs pour enfin leur faire comprendre qu'ils sont eux aussi humains et ainsi mettre fin à un esclavage immonde qui durait depuis trop longtemps.. Alors prenons exemple sur ces hommes et ses femmes qui se sont sortient de l'esclavage la tête haute et fesons pareil avant qu'ils commence à nous injecter des trucs dans le sang pour pu rien ressentir comme dans ''équilibrium''....

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  5. Il est difficile de comprendre comment à 1 contre 1 contre 50 000, nous soyons soumis à cette petite élite esclavagiste.
    Un des principe de base est le "diviser pour mieux régner".
    Sinon comment expliquer le refus de l'Esperanto, la langue universelle ! Pourquoi mettre en avant les villes, les cantons, les régions, les états, les langues, les religions etc... à l'heure de la Mondialisation ?
    Parce que la mondialisation, c'est le concept de l'Elite !
    La division des peuples est le moyen d'y parvenir !

    Voilà pourquoi, les "réseaux sociaux" très d'actualité en ces temps de révolte dérangent cette Elite. Certains réseaux sont bien contrôlés et permettent de manipuler les masses Mais d'autres échappent à leur contrôle...
    Et une révolution planétaire leurs serait ....FATALE.

    Reste à trouver un leader....un meneur !!

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  6. Il est difficile de comprendre comment à 1 contre 1 contre 50 000, nous soyons soumis à cette petite élite esclavagiste.
    Un des principe de base est le "diviser pour mieux régner".
    Sinon comment expliquer le refus de l'Esperanto, la langue universelle ! Pourquoi mettre en avant les villes, les cantons, les régions, les états, les langues, les religions etc... à l'heure de la Mondialisation ?
    Parce que la mondialisation, c'est le concept de l'Elite !
    La division des peuples est le moyen d'y parvenir !

    Voilà pourquoi, les "réseaux sociaux" très d'actualité en ces temps de révolte dérangent cette Elite. Certains réseaux sont bien contrôlés et permettent de manipuler les masses Mais d'autres échappent à leur contrôle...
    Et une révolution planétaire leurs serait ....FATALE.

    Reste à trouver un leader....un meneur !!

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