samedi 20 février 2010

Des bangs supersoniques sèment la panique à Lille et à Bordeaux



[caption id="attachment_630" align="alignleft" width="240" caption="Photographie d'archives d'un avion Rafale "][/caption]

Mise à jour à 13h45 : Les autorités militaires viennent de confirmer à la rédaction de Sud Ouest les circonstances dans lesquelles un "bang supersonique" a été perçu ce matin, principalement par les habitants de Gironde.

C'est un Rafale de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan s'entraînant en "zone spécifique" à 11 000 mètres d'altitude qui a franchi le mur du son, après accord des autorités, à 09h58 ce jeudi 04 février.

La propagation du son dépendant fortement des conditions climatiques, le "bang supersonique" a été ressenti de façon assez intense par les habitants de Gironde et du sud de la Charente-Maritime ce matin, dont les murs et les vitres ont parfois légèrement tremblé.



Un avion supersonique a franchi le mur du son ce matin, vers 10 heures, au-dessus de la Gironde et en particulier de l'agglomération bordelaise.

Ce que beaucoup ont pris pour une explosion a été ressenti particulièrement au nord-ouest de la communauté urbaine de Bordeaux (Le Haillan, Le Bouscat...), mais aussi sur la rive droite du côté de Bassens et jusqu'au nord Gironde et le sud de la Charente-Maritime.

La Préfecture, que nous avons contactée, a confirmé qu'ils s'agissait bien du passage d'un supersonique, sans pour autant donner plus d'informations quant à la base d'origine de l'appareil et la raison de son survol de l'agglomération à cette vitesse.

Sur Facebook, comme sur Twitter, de nombreux internautes témoignent depuis ce matin de cette "déflagration".

Une déflagration identique a été entendue mardi soir à 22 h 35 à Lille. Il s'agissait d'un exercice de l'armée de l'air française au cours duquel un avion de la base militaire de Cambrai, un Mirage 2000-C, a franchi le mur du son de « manière involontaire ».

Contacté par nos confrères de La Voix du Nord, le colonel Gernez, commandant de la BA 103 de Cambrai, a avoué « un manque de vigilance d'un sous-chef de patrouille relativement expérimenté », pilote à Cambrai depuis plus de deux ans.

Toutefois, le militaire a également précisé que les avions militaires « peuvent passer le mur du son dans certaines conditions, à haute altitude. Notre philosophie générale est de limiter les nuisances, nos procédures cadrent les limites. S'il y a violations de certaines règles, il peut y avoir sanction. Là, au vu des éléments en ma possession, un passage transsonique limité dans le temps et involontaire, ce n'est pas le cas. »

Le 20 novembre dernier, une déflagration similaire avait affolé la région de Cadillac (33) . Il s'agissait là aussi d'un avion qui avait franchi le mur du son. De nombreux appels inquiets avaient submergé les autorités et les pompiers.

Source: sudouest.com

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