Les changements de formes, également connu sous le nom de transformation et de métamorphose. Chaque culture dans le monde a ces légendes sur les créatures qui peuvent se transformer en animaux ou d'autres en hommes. Habituellement, l'animal en cause dans la transformation est indigène ou est répandu dans la région d'où provient l'histoire. Il est intéressant de noter que si l'idée populaire d'un métamorphe est un être humain qui se transforme en autre chose, il existe de nombreux mythes au sujet des animaux qui peuvent se transformer ainsi.
Ci-dessous, j'ai énuméré quelques-unes des métamorphes les plus connues au monde.
Léchi
Le Léchi aime égarer les voyageurs et les chasseurs dans la forêt. Cependant, il est possible de s'attirer ses faveurs en respectant la forêt. De même, il sera très content si on lui laisse un cadeau sur une souche.
Chaque 17 octobre, il se met dans une sorte d'hibernation, disparaissant de la forêt jusqu'au printemps suivant.
Selkies
Si un homme découvre alors son accessoire ensorcelé et le dérobe, la selkie devra lui obéir tant qu'elle ne l'aura pas retrouvé. Dans cette situation, il arrive parfois que la femme-phoque et l'homme qui la tient sous sa coupe finissent par s'attacher l'un à l'autre, se marient et aient des enfants, mais si la peau n'est pas détruite par le feu et que la selkie la retrouve, elle plongera dans les profondeurs de l'Océan pour ne jamais revenir, laissant mari et enfants, tout comme certaines sortes de sirènes.
Berserkers
Les guerriers d'Odin étaient réunis en confréries et chaque aspirant devait passer une initiation dont certains détails nous sont parvenus grâce à la Hrolfs Saga Kraki : L'aspirant Berserker devait tuer rituellement l'image de l'ours, puis boire son sang afin que le pouvoir de la bête se répande en lui. Il devenait alors un berserker et obtenait en plus de sa fureur le don de Hamrammr, c'est-à-dire le pouvoir de métamorphose qui lui permettait de modifier la perception que les autres ont de lui, mais aussi d'apparaitre sous forme animale. Lors de leurs crises de fureur, les berserkirs laissaient s'effacer leur esprit humain pour laisser l'esprit animal prendre le contrôle.
La Saga des Ynglingars mentionne que : Ses hommes (Ceux d'Odin) allaient sans cotte de mailles, enragés comme des chiens ou des loups, mordant leurs boucliers, forts comme des ours ou des taureaux. ils tuaient les gens, mais eux, ni fer ni feu ne les navraient. C'est ce que l'on appelle la fureur des berserkirs.
Tout les jeunes guerrier devaient passer un rituel important auprès de leur sorcier : le rituel de l'éveil. Ce rituel était la signification même de leurs colère sacrée ; soit ils survivaient ; soit ils mourraient à ce rituel. Si ils survivaient au rituel il devaient porter une sorte de tatouage en forme de loup ainsi qu'un serpent se mordant la queue et le signe du clan auxquel ils appartenaient.
Kitsune
Dans le Japon ancien, les renards et les êtres humains vivaient côte à côte ; cette relation a donné naissance aux légendes antiques. Le kitsune a souvent été associé à Inari, une divinité shintoïste ou esprit, comme étant son messager. Ce rôle a renforcé l'esprit surnaturel que l'on attribuait au renard.
Les noms qu'on leur donne sont souvent féminins, ce qui signifie que les kitsune sont perçues comme une notion féminine, on parle alors de femme-renarde (妖狐, yōko?). Elles sont rusées, jouent des tours et sont douées de pouvoirs magiques.
N'importe quel renard est censé devenir capable de changer de forme quand il atteint un âge avancé (souvent une centaine d'années), et ses pouvoirs ne cessent de croître avec le temps et parallèlement de nouvelles queues lui poussent.
Les kitsune sont souvent associées avec la divinité du riz Inari. Au départ les kitsune étaient les messagères d'Inari, mais les deux notions ont été assimilées au fil du temps l'une à l'autre. On trouve des kitsune à l'entrée des sanctuaires d'Inari. Les kitsune sont reliées tant aux rites shintos, taoïstes que bouddhistes.
Il y a plusieurs type d'esprits kitsune, tels que les kitsune spectrales (Les bakemono kitsune de trois types : reiko, kiko ou koryo), ou les kitsune célestes (tenko, les renards à neuf queues, âgés de 1000 ans). Les kitsune sont selon leur type, diaboliques (comme genko le renard noir) ou de bon augure (comme kuko, le renard aérien)[réf. nécessaire].
Les kitsune sont souvent dotés de pouvoirs magiques important, comme la possession, la capacité de souffler du feu, ou d'ignition en frottant leurs queues les unes contre les autres.
Le plat japonais « kitsune udon » est une soupe udon qui contient du tofu cuit, dont les kitsune sont réputés friands.
Puck
Sorte de lutin, nain[1] ou farfadet malin et espiègle, il joue des tours aux voyageurs, se transforme, effraie les jeunes filles et bouscule les vieilles dames.
Il a la capacité de prendre de nombreuses formes mais ne prend généralement celle d’une homme. Il est capable de prendre autant des formes terrifiantes que plaisantes, par exemple : un cheval, un lapin, une chèvre, un gobelin ou un chien. Peu importe laquelle, sa fourrure est presque toujours foncée. Il prend souvent l’apparence d’un grand cheval noir aux yeux jaunes et enflammés, avec une longue crinière sauvage. Sous cette forme, il parcourt un large territoire pendant la nuit en forçant les portails et en terrorisant les habitants des fermes isolées[6]. Si un humain est attiré sur le dos d’un púca, il doit se préparer à une chevauchée endiablée, même si, à la différence du Kelpie qui amènera directement son cavalier dans le cours d’eau ou le lac le plus proche pour le noyer afin de le dévorer, le púca ne lui fera pas vraiment mal.
Wendigo
Origines du mythe
On suppose que cette légende daterait du temps où certaines tribus pratiquaient encore le cannibalisme. Parmi les tribus d'algonquins, le cannibalisme, même pour sauver sa propre vie, est considéré comme un tabou. Les réponses à la famine sont le suicide ou l'abandon à la mort[10]. Ce mythe aurait peut être servi d'avertissement pour les tribus nordiques dont les hivers étaient longs et rudes, et qui risquaient de ne rien rapporter de leurs chasses durant cette saison. C'était un moyen d’éviter qu’en cas de famine, ils ne s’en prennent aux membres de leur propre clan. Cette supposition est basée sur les déformations physiques du Wendigo (corps squelettique et déformé, sans lèvres, ni orteils) qui font penser aux lésions dues à la famine et aux engelures. Le Wendigo serait un mythe basé sur la personnification des difficultés de l'hiver et le tabou du cannibalisme.
Encantado
Les histoires les plus communs impliquent un type de dauphin d'eau douce qui vit dans le fleuve Amazone appelé Boto. Il est plus grand et plus primitive que l'avenir de l'autre type de dauphin de l'Amazone et aurait la capacité de transformer l'homme. Il y avait une demande récente qu'une Encantado imprégnés d'une femme péruvienne. Les histoires aussi impliquer les serpents, dont les types peuvent varier d'un type commun aux serpents corail.
Aswang
Dans la partie sud des Philippines le Aswang sont classées en cinq types distincts. 1.Le Sucker sang (Vampire) 2. Le Barangan (vindicatif Hexer ... Voodoo, etc) 3. Mananangal (Self Segmenter) une créature qui peut voler à travers la nuit en utilisant uniquement la partie supérieure du torse avec ses entrailles pendantes ci-dessous. 4. Le mangeur de Corpse - C'est le Aswang qui essayer de changer le cadavre réel avec un faux cadavre à partir du tronc d'un bananier. 5. La Bête Faux - Un aswang qui a la capacité de passer d'un homme dans un cochon sauvage, ou un chien ou quelque forme lui convient.
Vampire
Le personnage du vampire fut popularisé en Europe au début du XVIIIe siècle et sa figure surnaturelle et fantastique émergea plus spécifiquement en Europe orientale, particulièrement dans les Balkans : dans les traditions folkloriques locales, les vampires étaient dépeints comme des revenants en linceul qui, visitant leur aimée, causaient mort et désolation dans le voisinage. C'est en Serbie, vers 1725 que le mot « vampire » fait son apparition. À la même époque, le bénédictin lorrain Augustin Calmet, décrit le vampire comme un « revenant en corps », se distinguant ainsi des revenants immatériels tels que les fantômes ou les esprits.
Le personnage plus charismatique et sophistiqué du vampire des fictions modernes est apparu avec la publication en 1819 du livre The Vampyre de John Polidori dont le héros mort-vivant fut inspiré par Lord Byron, dont Polidori était le médecin personnel. Le livre remporta un grand succès mais c'est surtout l'ouvrage que Bram Stoker écrivit en 1897, Dracula, qui reste la quintessence du genre, établissant une image du vampire toujours populaire de nos jours dans les ouvrages de fiction, même s'il est assez éloigné de ses ancêtres folkloriques avec lesquels il ne conserve que peu des spécificités originelles.
Lycanthrope
Cette transformation peut être due à plusieurs causes, comme la morsure d’un loup ou d’un autre lycanthrope, une malédiction ou un rituel volontaire. Elle se déclenche généralement durant la nuit et à chaque pleine Lune, condamnant le lycanthrope à errer sous forme de loup en poussant des hurlements jusqu’au matin. Les histoires de lycanthropes sont mentionnées depuis la mythologie grecque, puis se sont étendues à de nombreux pays européens et plus récemment, au monde entier. Les lycanthropes sont majoritairement décrits comme des hommes-loups maléfiques possédant les capacités du loup et de l’humain à la fois, une force colossale, et une grande férocité puisqu’ils sont capables de tuer de nombreuses personnes en une seule nuit. Ils ne se rappellent généralement plus leurs méfaits nocturnes après avoir repris forme humaine. La transformation physique d’hommes en loups étant, hormis les problèmes de différence génétique le recours à la chirurgie et l’utilisation de déguisements, totalement impossible, il y a fort peu à croire que ces créatures aient existé réellement tel qu’elles sont décrites. Cependant, le peuple y a cru pendant longtemps, et continue parfois à y croire. Aujourd’hui, la lycanthropie n’est scientifiquement reconnue que comme un symptôme de maladie mentale : on parle alors de lycanthropie clinique.
Le thème de la lycanthropie est devenu un sujet de fiction moderne fréquent, abondamment repris par les arts, la littérature fantasy et fantastique ainsi que l’audiovisuel où il est au centre d’un très grand nombre de film d’horreur et de sagas, bien que ces lycanthropes modernes puissent avoir des caractéristiques différentes des anciens, notamment leur vulnérabilité aux balles en argent.
Source: naturalplane.blogspot.com - fr.wikipedia.org - en.wikipedia.org
On dirait que Tolkien s'est inspiré de certains pour le Seigneur des Anneaux
RépondreSupprimerl'aswang à un côté Golum, les wendigo et surtout les bersekers ressemblent aux uruks, la kitsune pourrait être la magicienne dont je ne sais plus le nom et le Léchi, un ent. Pour parler sérieusement j'ai découvert des êtres dont j'ignorais l'existence.