mercredi 12 mai 2010

Le froid tue les bébés hirondelles !

Particulièrement sensibles au froid et à la pluie, les hirondelles sont touchées de plein fouet par la baisse des températures de ces derniers jours, laissant leurs petits livrés à eux-mêmes. Avec quelques gestes simples, vous pouvez encore les aider !

La vague de froid qui touche la France ces derniers jours a brutalement frappé les hirondelles, plus particulièrement en Auvergne et dans le Limousin. Arrivés dans nos contrées à la fin du mois de mars pour la nidification, ces oiseaux migrateurs ne trouvent pas les insectes nécessaires à leur survie et meurent de faim, laissant leurs petits sans protection et livrés à eux-mêmes.


Comment les secourir ?

Alors que faire si l’on trouve un nid avec des petits ? Tout d’abord, l’observer et vérifier que les parents ne reviennent pas pour éviter de bouleverser leur équilibre naturel. Si les oisillons semblent abandonnés, les alimenter afin d’augmenter leur chances de survie. Nicolas Gendre, ornithologue auprès de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), conseille de les nourrir avec des vers de farine en retirant préalablement la tête, c’est-à-dire la partie sombre, puis en l’écrasant. Attention : ne jamais nourrir les oisillons avec des vers de terre, ils sont mortels !

L’hirondelle rustique, que l’on reconnaît à son plumage bleu-noir teinté de reflets métalliques et à sa gorge rouge brique, est essentiellement insectivore. Le nid mesure une vingtaine de centimètres de diamètre sur 10 centimètres de profondeur environ ; il est constitué de brindilles sèches et de boue, et se trouve le plus souvent sous les toits et les corniches, parfois à l’intérieur des bâtiments.

Des effectifs de plus en plus réduits

Ces hirondelles doivent faire face, en plus de ce drame saisonnier à la destruction de leurs nids d’hirondelles par les propriétaires d’habitations, excédés par les déjections de ces oiseaux sur leurs façades. Une initiative totalement interdite comme le rappelle très justement la LPO : les hirondelles, déjà menacées par l’emploi des pesticides, sont inscrites sur la liste des oiseaux protégés depuis 1976. N’hésitez pas à prévenir l’ONCFS (Office nationale de la chasse et de la faune sauvage), la police ou la gendarmerie nationale si vous êtes le témoin des ces infractions, afin que cette espèce symbolise encore l’arrivée des printemps à venir !

Source: 30millionsdamis.fr

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