Une équipe de chercheurs slovènes en arrive à cette conclusion après avoir étudié l’EMI chez 52 victimes d’arrêt cardiorespiratoire parmi lesquelles 11 personnes ont affirmé l’avoir vécue.
Les chercheurs de l’Université de Moribor, en Slovénie, ont découvert que les patients ayant expérimenté l’EMI avaient une concentration de dioxyde de carbone (CO2) sanguine plus élevée que ceux ne l’ayant pas vécue.
Peu de phénomènes sont entourés d’autant de mystère que celui de l’EMI. Farfelue pour les uns, sensée pour les autres, ses causes, qui font l’objet d’études scientifiques poussées par un nombre restreint de chercheurs de par le monde, demeurent nébuleuses.
Si certains évoquent des mécanismes psychologiques ou physiologiques complexes, d’autres parlent d’un phénomène transcendental voire paranormal pour expliquer ce phénomène vécu lors d’un coma ou d’une mort clinique.
Recherches
Entre 11 % et 23 % des victimes d’arrêt cardiorespiratoire disent néanmoins l’avoir vécu sur les tables opératoires, selon une étude récente citée par les chercheurs slovènes.
Chercheur en neurosciences à l’Université de Montréal, Mario Beauregard est l’un des rares chercheurs au pays à s’intéresser aux expériences de mort imminente dans le cadre de ses recherches pour mieux comprendre les liens entre la conscience et le corps.
Si l’étude slovaque publiée cette semaine dans Critical Care est intéressante, elle n’établit qu’une simple association et non un lien causal, i.e. de cause à effet, entre le CO2 et l’EMI, précise M. Beauregard.
« Le dioxyde de carbone peut causer des hallucinations, une sensation de confusion, mais pas des processus cognitifs clairs et structurés. Or, l’EMI pose problème car elle se produit en l’absence d’activités cérébrales et pourtant, les gens se souviennent de choses véridiques et vérifiables survenues lors d’opérations », explique le chercheur montréalais, soulignant que les cas documentés de EMI ont fait l’objet de publication dans des revues prestigieuses comme The Lancet.
« Il ne peut pas expliquer non plus la profonde transformation sur le plan psychologique que vivent ces personnes. Plusieurs revoient leurs valeurs, leur identité et leurs priorités. Ils font preuve d’une plus grande compassion et empathie », explique-t-il.
Autre bémol, précise M. Beauregard, les chercheurs slovènes n’ont pas défini dans leur étude ce qu’ils entendaient par une EMI. Les sensations normalement rapportées sont l’expérience hors corps, la rencontre avec une lumière ou un être lumineux, le déplacement dans un tunnel et la rencontre avec des défunts.
L’EMI est entrée dans la culture populaire au milieu des années 1970 à la suite de la parution du livre du Dr Raymond Moody intitulé La vie après la vie. L’ouvrage a été tiré à quelque 15 millions d’exemplaires.
Est-il possible que sa médiatisation ait été amplifiée par un phénomène de contagion plutôt que par de réelles expériences?
« Ça ne semble pas le cas car plusieurs phénomènes connus des scientifiques ont été rapportés bien avant la publication du livre », affirme M. Beauregard.
« Ces sensations vécues lors d’une EMI sont partagées par tous, indépendamment de leur culture. Seule l’interprétation de l’EMI diverge. Ça ne fait que 30 ans que les scientifiques s’y intéressent. Beaucoup de choses intéressantes restent à venir », dit-il.
Source: ruefrontenac.com
Ces scientifiques et leurs tentatives d'explications à la noix xD
RépondreSupprimerquand qqu'un se réveille et décris tout, absolument tout de ce qui s'est dit ou fait dans la pièce pendant un coma ou une opération, c'est pas une ridicule histoire de CO2 !
Ces scientifiques et leurs tentatives d'explications à la noix xD
RépondreSupprimerquand qqu'un se réveille et décris tout, absolument tout de ce qui s'est dit ou fait dans la pièce pendant un coma ou une opération, c'est pas une ridicule histoire de CO2 !