J'ai lu les articles, opinions et publicités récentes qui sont parus dans LeDroit, faisant la promotion de la fluoration. J'ai aussi lu le rapport publié par la Direction de la santé publique, et je suis resté avec l'impression qu'on ne me donnait pas toute l'information.
Non seulement je comprends l'hésitation du conseil municipal de Gatineau à adopter cette mesure, mais je suis maintenant convaincu qu'il a l'obligation morale de la rejeter.
Voici quelques-unes des informations que l'on peut retrouver sur le fluor:
Les effets bénéfiques de la fluoration ne sont pas clairs. Une étude de l'Université de York, en 2000, a identifié plusieurs lacunes, dont la pauvre qualité des recherches conduites et l'absence de preuves démontrant que la fluoration est sans danger. C'est pourtant ces recherches qu'on utilise pour nous convaincre.
Ce que la DSP appelle des «produits de qualité... dérivés de l'industrie des phosphates» utilisés pour fluorer l'eau sont en réalité des déchets industriels. Contrairement à un médicament produit en laboratoire, il n'y a aucun contrôle de la qualité et ces déchets sont contaminés par d'autres substances (plomb, arsenic) qui sont toxiques. Les lois environnementales interdisent que ces poisons soient rejetés dans la nature, mais, pourtant, on les ajoute à l'eau potable.
L'effet du fluor est obtenu par contact. Il faut éviter de l'avaler. Les dentifrices au fluorure portent tous un avertissement à cet effet.
De nombreuses études démontrent un lien entre la fluoration et des problèmes de santé tels le cancer et les mutations génétiques. Ces études sont systématiquement dissimulées ou dénigrées par les promoteurs de la fluoration.
La fluorose dentaire est un des effets secondaires de l'absorption de fluor. Ce problème nécessite des traitements cosmétiques chez un dentiste.
La majorité des pays d'Europe ont cessé la fluoration. Pourtant, une étude de l'Organisation mondiale de la santé démontre que l'incidence de caries dentaires a diminué dans TOUS les pays, même ceux qui ne fluorent plus leur eau. Cela démontre que la fluoration n'est pas la seule solution pour prévenir la carie.
Le syndicat des employés de l'Environmental Protection Agency, qui compte 1500 professionnels, a émis un avis faisant état de leurs nombreuses inquiétudes face à la pratique de la fluoration et demandant au Congrès américain d'entreprendre une étude sur ce sujet.
Plus de 2700 professionnels, tous dentistes, médecins, infirmières ou universitaires, ont signé une pétition réclamant la cessation de la fluoration de l'eau à cause des dangers qu'elle représente. Plus de 200 des signataires sont canadiens.
Pour chaque étude qu'on invoque pour justifier la fluoration, il en existe une mettant en doute son efficacité et sa sécurité. Pourquoi la DSP prétend-elle qu'il y a peu d'opposants et que seules les recherches favorables à leur option sont valables? Ne peut-on pas au moins admettre qu'il y a un doute raisonnable? Pourquoi les médecins et les dentistes responsables de notre bien-être nieraient-ils toutes ces preuves?
Il n'avait pas lu
Le DrHardy Limeback, directeur du département de la dentisterie préventive à l'Université de Toronto, admet que, pendant les années, où il faisait la promotion de la fluoration, il n'avait tout simplement pas lu les recherches qui démontraient son potentiel toxique. Il est maintenant opposé à cette pratique.
Bref, les dentistes ne sont pas tous des chercheurs et ils acceptent souvent la «ligne de parti» sans la discuter. Ceux qui se donnent la peine d'explorer la question de manière objective sont obligés de conclure qu'il y a des doutes sérieux.
Un seul dentiste qui serait contre cette mesure serait un marginal. Mais des milliers de dentistes, de médecins, de détenteurs de doctorat, ainsi que 15 lauréats du Prix Nobel, ne peuvent tous être des hurluberlus. On voudrait nous faire croire que tous ces gens ont tort, et que seuls ceux favorables à la fluoration ont raison.
Enfin, si toutes ces informations ne réussissent pas à démontrer que la fluoration est une approche à l'efficacité et à la rentabilité douteuses et aux impacts inconnus sur la santé, il demeure un principe fondamental dans une société démocratique: on ne peut forcer quelqu'un à prendre un médicament contre son gré.
Malgré le risque démontré de décès de la grippe H1N1, les autorités médicales du Québec et du Canada n'ont pas procédé à des campagnes d'immunisation obligatoire. Je vois mal comment une municipalité pourrait forcer sa population à prendre un produit alors qu'il subsiste des inquiétudes fondées sur les bienfaits et les risques de ce traitement, et que certaines personnes n'en ont pas besoin.
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