vendredi 6 mai 2011

Les prothèses ultra sophistiquées et contrôlées par l'esprit disponibles d'ici un an



[caption id="attachment_10743" align="alignleft" width="205" caption="(Crédit photo et source: APL, via New Scientist)"][/caption]

Les personnes amputées d'un membre ou paralysées pourront bientôt profiter des dernières avancées technologiques, ayant permis le développement de prothèses robotisées animées par le cerveau.


Si les essais cliniques actuellement effectués sur des singes se montrent concluants, les premières personnes ayant notamment souffert de lésions à la moelle épinière auront accès à ce qui pourrait bien être la prothèse robotisée d'un bras la plus sophistiquée du monde d'ici seulement quelques mois.

Ce membre bionique modulaire serait aussi agile et précis dans sa dextérité que le bras et la main d'un humain le permettent, prétendent les chercheurs l'ayant conçu. Par exemple, son usager serait en mesure de contrôler chacun des doigts de façon isolée, ce que ne peuvent pas encore autoriser les autres types de prothèses existant à ce jour.

Le design du bras, fait de fibre de carbone ultra légère et de divers alliages ultras résistants, est attribuable à l'équipe de chercheurs du laboratoire de physique appliquée, associée à l'université Johns Hopkins. Ce projet de bras robotisé, ne pesant que 4,5 kilogrammes, est né dans le cadre du programme des prothèses révolutionnaires de la division sur les projets de recherche avancée de l'Agence de défense américaine.

Quelques essais ont déjà été réalisés sur des sujets humains, amputés d'un ou des deux bras. À cette occasion, les chercheurs ont redirigé les nerfs animant normalement le membre, vers les muscles inutilisés de leur torse, lors d'une opération chirurgicale.

De cette façon, les signaux émis par ces nerfs pourront guider adéquatement la prothèse grâce à un système d'électrodes et à la suite d'un entraînement. «Le cerveau considère toujours que le bras est bien présent et une fois qu'il est en mesure d'interpréter correctement les signaux électriques, les usagers peuvent accomplir des choses extraordinaires».

Pour l'instant, les personnes quadriplégiques, paralysées jusqu'au cou, ne peuvent pas bénéficier de cette technologie. En effet, les signaux de commande émis par le cerveau ne sont pas en mesure d'être captés par les muscles du torse, c'est du moins le cas chez les macaques rhésus utilisés en phase de test.

Source: branchez-vous.com

1 commentaire:

  1. C'est beau et ça sent le poulet à la fois.

    Quand on sera irradiés, contaminés, génétiquement dégénérés etc... Ils nous visseront des tas de boulon pour nous tenir debout?

    C'est miraculeux en terme de mécanique par contre.

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