mardi 26 avril 2011

Les animaux et les plantes se développent dans les zones les plus contaminées autour de Tchernobyl

À Tchernobyl, vingt-cinq ans après l’explosion de la centrale nucléaire russe, la vie a-t-elle repris son cours ? Si les études disent tout et son contraire, il n’en reste pas moins que les plantes et les animaux sont présents, même dans les régions les plus contaminées.




Depuis vingt-cinq ans, une région autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl, appelée zone d’exclusion, a été désertée par les populations locales. Pas moins de 135.000 personnes se sont réfugiées à plus de 30 kilomètres de la centrale, d’où se dégageait alors un panache radioactif suite à l’explosion du réacteur numéro 4. La ville de Prypiat notamment, située à 2 kilomètres seulement de la centrale est aujourd’hui encore à l'état de ville fantôme.

Si les humains, prévenus à temps, ont tant bien que mal pu survivre aux radiations et aux contaminations (avec toutefois des taux recensés plus élevés de cancer de la thyroïde, de malformations congénitales…), qu’en est-il de la faune et de la flore, restées sur place ?

La vie n’a pas disparu de Tchernobyl

Des reportages télévisés montrent au monde entier que la nature a repris ses droits, et que des végétaux et toutes sortes d’animaux (daims, lapins, souris, oiseaux et même des loups ou des ours…) envahissent la cité désertée. La vie a donc su triompher, ce qui est déjà en soi une bonne nouvelle, sachant qu’une exposition chronique à la radioactivité peut entraîner des processus biologiques (des dégradations de l’ADN et par voie de conséquence des cancers) menant à une mort plus ou moins rapide.

Mais ces animaux vivent-ils réellement aussi bien sur le site de Tchernobyl que dans une région non polluée par la radioactivité, ou sont-ils seulement des « survivants » ? Pour répondre à cette question qui fait débat, de nombreuses études ont été réalisées dans la fameuse zone d’exclusion par des biologistes internationaux.

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Source: futura-sciences.com

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