samedi 2 avril 2011

Le mystérieux manuscrit de Voynich date du début du 15ème siècle d'après une datation au carbone 14

Le mystérieux manuscrit de Voynich date du début du 15ème siècle, affirme une équipe de l’université de l’Arizona qui a réalisé une datation au carbone 14. L’ouvrage aurait donc environ 100 ans de plus qu’estimé.

[caption id="attachment_10387" align="aligncenter" width="490" caption="une page du manuscrit"][/caption]

A première vue ce livre ressemble à un traité d’herboristerie ou d’astronomie du Moyen-âge. Cependant ses illustrations sont curieuses, ne s’apparentant à aucune espèce bien connue par exemple pour les plantes, et surtout ses écrits sont incompréhensibles. Les textes sont rédigés dans une langue inconnue.

Le manuscrit a été découvert en 1912 par Wilfrid Voynich dans la Villa Mondragone à Rome, alors qu’il faisait le tri dans un lot de livres offerts par les Jésuites. Voynich a passé les 18 années qui lui restaient à vivre à tenter de déchiffrer l’ouvrage – en vain. Des dizaines d’experts en codes secrets et cryptographie ont essayé de trouver la clef du manuscrit. Sans succès. Cache-t-il des secrets d’alchimiste ?


Greg Hodgins, du département de physique de l’Université de l’Arizona, s’est lui rendu dans la bibliothèque de l’université de Yale, où le fameux livre est conservé, pour prélever quatre micros échantillons de 1 mm sur 6 mm. De retour dans son laboratoire équipé d’un spectromètre de masse, il a pu établir la quantité de carbone 14 contenue dans ces pages fabriquées à partir de peau d’animal, et donc dater précisément l’âge du livre au début du 15ème siècle.

Le manuscrit de Voynich est en ligne sur http://voynichcentral.com/gallery/

Cette étude donne un élément historique important mais ne résout pas le mystère. Y a-t-il seulement quelque chose à comprendre dans le manuscrit de Voynich? Pour le psychologue britannique Gordon Rugg, qui enseigne à l’Université de Keele (GB), il pourrait bien s’agir d’un canular, tout simplement. Après des mois passés à tenter de comprendre la logique de l’auteur, il a réussi à reproduire le texte à l’aide d’un procédé de codage simple datant de la Renaissance. Mais il n’obtient que du charabia… Rugg concluait début 2004 dans la revue Cryptologia que l’ouvrage n’avait aucun sens… il n’a pas pour autant tuer le mythe !

Source: sciencesetavenir.fr

2 commentaires:

  1. "tué" le maitre plutot non..

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  2. Le peu qui m'interpelle dans cette écriture,c'est que les "d" sont rédigé comme ceux de cette époque avec la barre du "d" qui sont arrondie vers le haut..

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