lundi 16 août 2010

Une supercellule sur une plage à Helsinki en Finlande


[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0JKBir4_hDI[/youtube]


Source de la vidéo: naturalplane.blogspot.com




[caption id="attachment_5769" align="alignright" width="296" caption="Vue conceptuelle d'un supercellulaire"][/caption]

Lorsque le cisaillement des vents tourne avec l’altitude, on peut arriver à une situation où on a un renforcement

du mouvement vertical sous le courant ascendant et une synchronisation entre le front de rafales descendantes et le courant ascendant[2]. De plus, si l'énergie potentielle convective disponible monte au-dessus de 1 500 J/kg, le courant ascendant permettra une très large extension verticale (jusqu'à plus de 15 km)[2].

Ceci donne des cellules orageuses indépendantes en équilibre stable entre l’entrée et la sortie des courants qui leur permettent de vivre très longtemps[3]. Elles peuvent produire de la grosse grêle, des vents destructeurs et des pluies torrentielles[2]. De plus, si un cisaillement horizontal du vent en surface est transformé en tourbillon vertical par le courant ascendant, ces supercellules peuvent produire des tornades si la rotation est accentuée par le courant descendant[2].

Sur l'image de droite, on voit une représentation d'un tel cumulonimbus qui comprend[1],[2] :

  • Une enclume se forme à la tropopause qui est une barrière au développement vertical du nuage. Elle s'étend loin de la cellule originale poussée par des vents horizontaux très forts.

  • Un sommet en dôme stratosphérique, dit sommet protubérant, qui dépasse l'enclume là où le courant ascendant se trouve et indique qu'il est assez fort pour vaincre l'inversion de température à la tropopause.

  • Des mammatus sous l'enclume, des protubérances nuageuses formées par l'air froid d'altitude descendant par poussée négative d'Archimède dans le nuage. Ils sont signe d'instabilité.

  • Dans le flanc arrière droit, derrière les précipitations, une tornade sous le nuage-mur (Wall-cloud).










[caption id="" align="aligncenter" width="350" caption="Structure horizontale et verticale d'un orage supercellulaire vu par radar."][/caption]


Du point de vue radar, on remarque une voûte sans échos (dite voûte d'échos faibles) dans une coupe verticale (images ci-contre à droite), là où le fort courant ascendant permet à l'humidité des parcelles d'air en convection de ne se condenser qu'à très haut niveau. Ceci donne sur une coupe horizontale (PPI ou CAPPI) une forme à bas niveau d'écho en crochet (gauche) à l'image radar et un fort gradient de réflectivité près du crochet. Du point de vue circulation de l'air, les zones en bleu sur la figure de gauche montrent où l'air descend dans ce type de nuage donnant des rafales au sol. On remarque que dans le flanc sud, le courant descendant entre en interaction avec le courant ascendant (jaune) et c'est à cet endroit que les tornades peuvent se produire.

Des expériences ont également montré que la densité de coups de foudre à l'intérieur d'un orage supercellulaire donne un trou de foudre dans le courant ascendant et la voûte d'échos faibles[4].

Source de l'article: Wikipedia

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