jeudi 12 août 2010

D'éventuels nuages radioactifs se dirigerez vers la mer Baltique



[caption id="attachment_5695" align="aligncenter" width="470" caption="Les incendies en Russie pourrait soulever des matières radioactives. © AFP "][/caption]

Les feux de tourbe dans l'ouest de la Russie remonte en suspension des particules radioactives il peuvent être probablement poussé par le vent au nord-ouest en direction de l'Europe orientale, la mer Baltique et le sud de la Suède dans les prochains jours.

Des zones irradiées par Tchernobyl ont été brûlées. Moscou minimise le danger et prend des mesures.

Des régions affectées par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl ont brûlé depuis juillet en Russie, a révélé  hier l’agence de surveillance des forêts. Toutefois, les  autorités russes et des experts ont assuré que le danger de  propagation de la radiation était limité.

Le monitoring de la radioactivité dans les zones contaminées en  Russie a révélé que «depuis la mi-juillet des incendies de forêt y  ont été enregistrés sur 3900 hectares», a indiqué le service fédéral  de défense des forêts (Roslesozachtchita) sur son site.

La liste des zones touchées comprend notamment la région de  Briansk, à la frontière du Bélarus et de l’Ukraine dans l’ouest de  la Russie, où 28 feux de forêt ont ravagé 269 hectares.

Cette zone a été polluée par les retombées de la catastrophe de  Tchernobyl en 1986, et le ministre des Situations d’urgence Sergueï  Choïgou avait souligné la semaine dernière craindre que des feux  n’en propagent les éléments radioactifs contenus dans le sol et la végétation.

Risque «théorique»

«La situation est difficile mais stable et sous contrôle», ont  indiqué dans un communiqué les services forestiers de la région de  Briansk.

Des districts proches de Moscou sont aussi concernés, comme les  régions de Kalouga et Toula (200 km au sud-ouest et au sud de la  capitale russe), où respectivement 173 et 44 hectares de zones contaminées ont brûlé.

Hier, le niveau de radioactivité dans la région de Moscou  était inchangé, et dans la norme acceptable, a indiqué Elena Popova,  directrice du centre de surveillance des radiations de Moscou. Le  risque que les incendies dispersent des particules irradiées sur la  capitale est encore théorique, selon elle.

Quelque 1400 hectares de zones irradiées ont aussi brûlé dans la  région de Tcheliabinsk, dans l’Oural (2000 km à l’est de Moscou).

Le service de surveillance des forêts appelle dès lors à  l’adoption de «mesures d’urgence», notamment «dans les territoires touchés par les fumées».

Greenpeace confiant

«Etant donné qu’il s’agit de doses réduites de radiation, elles  n’atteindront pas Moscou ni l’Europe orientale, selon nos  estimations», a pour sa part estimé le directeur du programme  énergétique de Greenpeace-Russie, Vladimir Tchouprov.
Sur le front de la lutte contre les feux, le ministère des  Situations d’urgence a affirmé que la surface des incendies de forêt  avait été réduite de près de moitié.

Quelque 92000 hectares étaient en feu mercredi, contre 174000  la veille. Depuis le début de l’été ce sont 810000 hectares qui sont partis en fumée en Russie.

Le ministère a aussi fait état d’une amélioration de la situation  autour de deux centres nucléairesmenacés par les flammes, notamment  celui de Snejinsk (Oural) où l’incendie a été maîtrisé.

«Les courants atmosphériques se dirigent à court terme plutôt en  direction de la mer Baltique et non pas vers l’Europe occidentale»,  a précisé mercredi à l’ATS Heinz Maurer, de MétéoSuisse.

En raison des incendies près des centrales nucléaires,  MétéoSuisse évalue depuis mardi, sur demande de la Centrale  nationale d’alarme (CENAL), la vitesse à laquelle se déplace la masse d’air en provenance de la Russie, ainsi que sa direction. ATS

Source: magazine.web.de - lenouvelliste.ch

1 commentaire:

  1. D’éventuels nuages radioactifs se redirigerAIENT.... Merci pour votre site, j'aime.

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