mardi 13 juillet 2010

Fumer peut-il être bon pour certaines Personnes ?




Laura Knight-Jadczyk
SOTT
Vendredi 16 décembre 2005

Beaucoup de gens m’envoient ou me livrent leurs « histoires » d’interaction [prétendue] avec des aliens. Au tout début du contact avec les Cassiopéens, j’assistais à une réception donnée par la propriétaire d’une librairie métaphysique locale. En partant, elle me donna un petit fascicule d’environ 35 pages, en disant qu’il avait été laissé sous une chaise après un récent séminaire d’auteur qu’elle avait sponsorisé et organisé dans son magasin. Il n’y avait pas de marques pour identifier qui l’avait écrit ou à qui il appartenait, mais il était certes intéressant.

Le petit fascicule prétendait être un véritable compte rendu d’un abducté/contacté dont l’information, curieusement, était analogue au récit cassiopéen de scénario/réalité des enlèvements aliens. À un moment dans ce récit, l’auteur prétendait qu’on lui avait dit que la campagne anti-fumeurs et les instructions d’améliorations diététiques données à beaucoup d’abductés par les Gris qui sont alors considérés comme « bienveillants, » étaient en fait dues à l’influence des aliens reptoïdes ; et NON parce qu’ils avaient les intérêts humains à cœur, mais parce qu’ils s’intéressaient au régime de leur source de nourriture ! Autrement dit, c’était exactement la même chose que lorsque les hommes soumettent les cochons et les vaches à un régime de grain pendant une période de temps juste avant de les massacrer ! Les aliens n’aiment pas manger des gens qui ingèrent des produits chimiques, de la malbouffe ou qui fument des cigarettes !

J’ai lu un soir ce récit à notre groupe et, quand je suis arrivée à ce passage, chaque personne dans la pièce qui était fumeur attrapa ses cigarettes et en alluma une, en aspirant vigoureusement des bouffées comme pour démontrer leur mauvaise qualité en tant que « nourriture. » Nous commencèrent tous à rire hystériquement de cette réaction semi-subconsciente !

Quelques années plus tard, j’ai lu un livre sur l’amélioration du cerveau, et sur les nombreuses substances testées ; il semblait que la prise de nicotine avait été la seule qui améliorait réellement les résultats des tests. La caféine, une des autres substances testées, n’était pas utile à cet égard, ni de nombreuses choses dont on pense traditionnellement qu’elles peuvent «améliorer » la performance du cerveau. Je me suis souvenue de cette étude, et j’étais curieuse.

Une autre chose que j’avais notée au fil des années était que BEAUCOUP de médiums que j’avais rencontrés au cours de mes investigations, sinon TOUS, fumaient ! Non seulement cela, mais les Indiens d’Amérique utilisaient le tabac comme une sorte de « connecteur » vers les mondes psychiques. Pour eux, c’était un acte de communication avec le Grand Esprit. Donc, en assemblant toutes ces idées, nous avons posé quelques questions :

28-10-94

Q : (L) Est-ce que fumer est nuisible à l’un de nos corps ?

R : Pas si c’est modéré. Pas si l’esprit est dans le mode adéquat.

Q (L) Fumer améliore-t-il les capacités psychiques ?

R : Oui.

Q : (L) Est-il vrai que le programme du gouvernement d’éradication des fumeurs est inspiré par les Lézards ?

R : Oui, parce qu’ils savent que cela peut augmenter les capacités mentales.

Q : (L) Qu’est-ce qui cause le cancer du poumon qu’ils attribuent au fait de fumer ?

R : Conditionnement mental et programmation subliminale à s’y attendre.

Q : (L) Donc, cela n’arrive que si vous êtes convaincu que cela peut et doit arriver ?

R : Correct.

Q : (L) Y a-t-il une marque de cigarettes particulière recommandée ?

R : Non.

Un temps considérable passa, et Ark entra en scène. Ses idées sur le fait de fumer étaient qu’il avait été « accro » et que c’était quelque chose qui avait eu un contrôle nuisible sur lui. Il avait lutté contre cela il y a plus de vingt ans, et avait vaincu l’habitude et était, comme beaucoup qui ont arrêté, plutôt strict dans ses opinions sur cette pratique. Donc, par considération pour lui, je décidai d’arrêter. Et je le fis. Mais le résultat ne fut pas seulement une prise de poids rapide (et étant grassouillette de nature, ce fut un DÉSASTRE), mais je commençais aussi à contracter toute sorte de maladies qui trainaient, souffrant de rhumes et de bronchites constamment. Je n’avais pas d’énergie, mon cerveau ne fonctionnait pas, et je désespérais de savoir quoi faire. Bien sûr, je ne reliais pas cela à l’arrêt de la cigarette ; je pensais que c’était simplement mon métabolisme qui se dégradait.

Une autre chose curieuse arriva : dans mes investigations sur le sujet des « lignées, » je lisais un tas de choses sur le « sang. » Je voulais savoir ce qu’il y avait sur le sang qui suscitait une telle focalisation de tant de traditions et de littérature ésotériques.

Depuis un certain temps, Ark enseignait à l’université de Floride à Gainesville, et jusqu’à temps que nous puissions nous arranger pour avoir un appartement permanent, nous utilisions un motel local pendant la semaine et revenions à la maison le week-end. En négociant le tarif hebdomadaire avec le propriétaire, je découvris qu’il était professeur d’hématologie à la retraite ! Nous eûmes de nombreuses conversations sur le sang au cours des périodes où Ark enseignait et que je restais à me distraire toute seule.

Au cours d’une de ces conversations, je demandai : Qu’est-ce qui peut, si ça existe, augmenter le taux d’hémoglobine dans le sang ? J’étais intéressée, car l’hémoglobine est le véhicule du fer dans le sang et nous avions déjà appris que le taux de fer dans le sang était très important pour les activités psychiques et transdimensionnelles. La réponse me surprit : sauf présence de conditions pathogènes, la seule chose qui accroît l’hémoglobine, est la NICOTINE. Le professeur me dit que c’est la raison pour laquelle il est important pour les médecins de savoir si leurs patients fument parce qu’alors, ils peuvent mettre de côté les valeurs de globules rouges anormalement élevées comme étant un résultat du fait de fumer et NON un état pathologique !

Quelle surprise !

En tout cas, comme j’étais très préoccupée par mon gain de poids, je posai d’autres questions :

27-06-98

Q : Maintenant, j’ai un métabolisme tellement loufoque ; je sais que vous m’avez dit une fois que ma thyroïde avait été tripatouillée depuis d’autres densités par tentative de me dissuader ou m’empêcher de faire mon travail. Le résultat en est que je peux rester des jours en mangeant presque rien et pourtant prendre du poids ! Pourquoi ?

R : Parce que vous avez changé votre fréquence de troisième densité.

Q : Que suis-je supposée faire maintenant ? Simplement arrêter de manger ?

R : Vous avez perdu, modifié votre mécanisme d’équilibrage préféré.

Q : Qu’est-ce qui a modifié mon mécanisme d’équilibrage préféré ?

R : D’abord : qu’est-ce que votre mécanisme d’équilibrage préféré?

Q : Voulez-vous dire quelque chose de physique dans mon corps ?

R : Proche.

Q : Je ne sais pas. Faire de la gym ? Je n’ai pas fait de gym récemment…

R : Non.

Q : Quelque chose dans la manière dont je travaille ou je fonctionne ?

R : Non. Quelque chose que vous, ou quelqu’un, prend dans le corps.

Q : Les pilules pour la thyroïde ? Ai-je besoin d’augmenter le dosage ?

R : Cette substance augmente les taux d’hémoglobine.

Q : Quoi ?! J’ai arrêté de fumer ?!

R : Oui.

Q : Comment le fait de fumer peut-il être un mécanisme d’équilibrage ?

R : Accélère le métabolisme, autorisant ainsi une plus grande prise de nourriture.

Q : Bien, tout ce que ça m’a fait, c’est de me permettre de manger ! Je devine que maintenant je vais devoir arrêter de manger complètement pour toujours !

R : Ou reprendre de la nicotine.

Q : Bien, ça ne va pas arriver ! Ark n’aime pas ça du tout ! N’y a-t-il pas quelque chose d’autre qui fonctionnerait ?

R : Non.

Q : Donc, vous dites que la nicotine est vraiment bonne pour moi ?

R : Oui. Sans elle, vous resterez avec des problèmes de poids, parce que vous ne serez pas capable de diminuer la prise de nourriture suffisamment pour compenser. Pourquoi pensez-vous que vous avez eu l’idée de commencer à fumer en premier lieu ?

Q ; Bien, je suivais juste mes amis, je pensais. [J’avais commencé à fumer à l’âge de 16 ans, bien que j’eusse essayé quand j’en avais 15.]

R : Non.

Q : Quelles autres choses fait la nicotine ?

R : Augmente les défenses immunitaires.

Q : Autre chose ?

R : Excite les neurotransmetteurs. Vous avez moins besoin de sommeil.

Q : Est-ce vrai pour tout le monde ?

R : Non

Q : (A) Combien de nicotine est nécessaire ?

R : 100 mg par jour.

Q : (A) Est-ce qu’elle peut être sous forme de pilule ? [Ark est visiblement malheureux à l’idée de me voir fumer !]

R : Les cigarettes l’infusent dans les tissus du cerveau plus efficacement.

Q : Bien, je suis certainement libérée ! Maintenant je sais que je n’ai pas de « démon du tabac » qui me possède ! Je commençais réellement à m’inquiéter ! [Bien que j’avais arrêté, j’étais constamment et incessamment tourmentée par le besoin de fumer. J’étais devenu convaincue que c’était un attachement d’esprit ou une certaine sorte de « mécanisme de contrôle » qui ne me laisserait pas filer !]

R : Ceux qui correspondent à ce profil trouvent qu’il est presque impossible « d’arrêter » complètement.

Q : Donc, il y a des gens qui tirent réellement bénéfice de fumer ?

R : La génétique donnera des preuves de cela.

Q : Vous voulez dire qu’on peut voir des changements dans l’ADN avant et après avoir fumé ?

R : Proche.

Q : Est-ce aussi vrai pour Frank ?

R : Oui.

Q : Pourquoi nous ?

R : Cela fait simplement partie de vos « profils. »

Q : Est-ce aussi pourquoi j’ai plus de problèmes d’estomac que d’habitude ? [Je ne pouvais guère manger quelque chose sans avoir l'estomac retourné.]

R : Oui.

Q : Bien, j’ai toujours remarqué que fumer pouvait apaiser mon estomac. Cela stimulait aussi mon appareil digestif… (F) Oui.

R : (A) Ce qui est sérieux ici c’est la quantité. Combien de milligrammes… (L) Combien de cigarettes correspondent à 100 milligrammes ?

R : 20.

Q : Bien, je n’ai jamais fumé autant ! Seulement 15 environ…

R : Non.

Q : Bien, je me disais 15 !

R : Ce n’était pas le cas. [Ils avaient raison]

Q : Ark n’a pas besoin de fumer, n’est-ce pas ?

R : Non. Il ne correspond pas au profil. Il a vraiment dû « travailler » pour commencer à fumer.

Q : (L) Était-ce le cas ? (A) Oui, probablement. (L) Bien, alors pourquoi l’as-tu fait ? (A) Bien, c’était en quelque sorte auto-annihilant. (L) Ark n’est PAS heureux de cette explication que vous avez donné. [Et il ne l’est toujours pas, bien qu’il tolère que je fume, et je me sens VRAIMENT énormément mieux en ayant repris sans porter toute la culpabilité que notre société essaie d’imposer sur les fumeurs.]

R : La vie contient des explications désagréables en 3e densité, quelquefois.

Q : Bien, je commençais vraiment à penser que j’étais possédée…

R : Non.

Quelque temps plus tard, un lecteur m’a écrit à ce sujet :

19-09-98 Q : Voici une note de M__. Il écrit : « Laura, j’ai été très consterné de lire votre post sur le Régime et la Nutrition sur la page web. Les C’s disent que l’Amour est suffisant et que le sexe est un désir purement physique et que l’énergie de l’orgasme nourrit les salauds de SDS de 4e D. Puis, ils vont à dire que vous devriez fumer et consommer x mg de nicotine, parce que vous en avez besoin. Ces deux idées me semblent contraires pour moi, puisque fumer est aussi un ‘désir physique.’ Oui, les gens prennent du poids après avoir arrêté de fumer, mais le métabolisme redevient normal après une année environ. Êtes-vous sûre de la source de ce message ? Se pourrait-il que les SDS s’infiltrent et vous poussent vous et les autres à essayer de vous tuer lentement ? Se couvrir les poumons de cendre ne peut pas être bon pour vous, indépendamment de quoi est constituée la cendre. Même la fumée de bois déclenche des troubles respiratoires. Je me sens malade quand je lis cette partie. Cela ne correspond pas à ma vision du monde des C’s. » Pouvez-vous commenter ces remarques ?

R : Nous n’avons pas suggéré que fumer était recommandé en tant que tel, la réponse était en rapport avec une demande personnelle sur la difficulté de réaliser une perte de poids de la part de Laura. Et, nous n’avons pas dit que c’était une solution permanente.

Q : Bien, vous avez DIT que cela augmente la résistance à la maladie et que cela fait d’autres choses bénéfiques.

R ; Oui, mais c’est mieux accompli avec des produits du tabac purs, pas la variété corrompue disponible sur le marché.

Q : Bien, et en ce qui concerne la question du sexe ?

R : Spécifique, s’il vous plait.

Q : Il dit que les deux idées semblent contraires…

R : Comment ça ?

Q : Je pense que son idée est que si vous allez abandonner le sexe, vous devez aussi abandonner la cigarette parce que ce sont deux désirs physiques. Ou, que si fumer est okay, alors le sexe doit aussi être okay. Je ne suis pas très claire sur le sujet. J’ai répondu que ma compréhension était que ce n’est pas le sexe en tant que tel, qui était mauvais, mais plutôt la pulsion d’auto-gratification qui nourrissait les SDS.

R : Vrai.

Q : Il dit ensuite : «Êtes-vous sûre de la source de ce message. Se pourrait-il que les SDS s’infiltrent et vous poussent vous et les autres à essayer de vous tuer lentement ?’

R : Non, et d’ailleurs, « se tuer lentement, » se produit de toute façon, que ce soit déclenché par soi-même ou non.

Q : Il dit : « Se couvrir les poumons de cendre ne peut être bon pour vous, indépendamment de quoi est faite la cendre. »

R : Les produits du tabac non corrompus n’ont pas cet effet.

Q : J’ai aussi mentionné le fait que ce professeur d’hématologie à Gainesville m’a dit que la seule chose qu’ils savent, à part quelque processus pathologique, accroître le taux de globules rouges, de ce fait l’hémoglobine, et donc la teneur en fer dans le sang et le cerveau, est de fumer du tabac.

R : Vrai.

Q : C’était mon estimation de cette information, couplée avec le travail fait en traquant cette ‘question de lignée’ qui est si dominante dans la ‘quête du Graal’ et l’antique littérature, qu’accroître les globules rouges était une chose TRES désirable pour améliorer sa capacité à transiter entre les densités avec facilité. Est-ce une idée correcte ?

R : Oui, et rend plus résistant à l’infection microbienne.

Q : (A) Où pouvons-nous trouver des produits du tabac non corrompus ?

R : Boutique de tabac.

Q : Donc, je devine que je dois me les rouler !

R : Une machine pour ce faire peut être achetée.

Q : Il a dit : ‘Je me sens malade quand je lis ça.’ Je peux m’identifier à ce sentiment parce qu’il y a nombre de choses que j’ai apprises dans ce processus qui a eu le même effet sur moi. Mais j’ai aussi appris que quand cela arrive, c’est seulement ma résistance qui provoque cette souffrance. Pouvez-vous commenter ?

R : les émotions entraînent des opinions.

Il se trouve que quelque temps plus tard, j’ai obtenu un exemplaire de Le Serpent Cosmique : l’ADN et les Origines du Savoir de Jeremy Narby Ph. D., un anthropologue qui a étudié à l’université de Stanford. Le Dr Narby écrit :

Dans leurs visions, les chamanes réduisent leur conscience au niveau moléculaire et accèdent à de l’information en provenance de l’ADN, qu’ils appellent ‘essences animées’ ou ‘esprits.’ C’est là qu’ils voient des doubles hélices, des échelles torsadées et des formes de chromosomes. C’est ainsi que les cultures chamaniques savent depuis des millénaires que le principe vital est unique pour toutes les formes de vie et ressemble à deux serpents entrelacés (ou bien une vigne, une corde, une échelle…) L’ADN constitue la source de leur étonnant savoir botanique et médical, qui ne se révèle que dans des états de conscience défocalisée et ‘non-rationnelle’, mais ses résultats sont vérifiables empiriquement.

J’aimerais mentionner que je pense que le Dr Narby va dans la bonne direction, mais qu’il ne s’est pas encore trouvé face à face avec la réalisation que c’est à TRAVERS l’ADN et pas À PARTIR de l’ADN que l’on accède à ces états, et que les états permettent l’accès à des réalités qui sont non seulement physiques mais aussi éthérées, ou partiellement éthérées, comme la physicalité variable de la 4e densité.

Mais continuons avec ce que le Dr Narby a découvert :

Je savais que cette hypothèse serait plus solide si elle reposait sur des bases neurologiques, ce qui n’était pas encore le cas. […] Les Ashaninca disaient qu’il était possible de voir les maninkari, ces êtres normalement invisibles et cachés, en ingérant de l’ayahuasca ou du tabac. […] Il devait exister une connexion analogue entre la nicotine et l’ADN des cellules nerveuses du cerveau humain.

Une molécule de nicotine, qui possède des points communs avec celle du neurotransmetteur acétylcholine, se lie au récepteur prévu pour ce dernier dans certaines classes de neurones, un peu à la façon d’une clé passe-partout.

La note dans le livre de Narby ajoutée à la remarque ci-dessus dit :

Dans un cerveau humain il existe des dizaines de milliards de neurones qui sont de plusieurs sortes. Chaque neurone possède environ mille synapses, qui sont des points de jonction connectant les cellules entre elles. Chaque synapse dispose de quelque dix millions de récepteurs. L’estimation d’une dizaine de milliards de neurones est fréquente ; [certains chercheurs parlent de 100 milliardsà un trillion] Il existe une cinquantaine de neurotransmetteurs connus, et une cellule donnée peut posséder des récepteurs pour plusieurs d’entre eux à la fois. Les molécules de nicotine et d’acétylcholine ne possèdent pas du tout la même forme ; leur similarité s’articule au niveau de la taille et de la distribution de leurs charges électriques.

Et, dans The New Columbia Encyclopedia nous trouvons ce qui suit sur l’acétylcholine :

Composé organique contenant carbone, hydrogène, oxygène et azote. Il est libéré aux terminaisons des cellules nerveuses, et il y a de fortes preuves que c’est la substance transmettrice qui conduit les influx d’une cellule à une autre dans le ganglion du système nerveux autonome ; des cellules nerveuses aux muscles lisses, au muscle cardiaque, et aux glandes exocrines ; et des cellules nerveuses motrices aux muscles du squelette, son rôle dans la conduction des influx nerveux ailleurs est toujours incertain. La stimulation des muscles du squelette par l’acétylcholine est inhibée par le curare.

Revenons au Dr Narby :

Plus vous donnez de la nicotine à vos neurones, plus l’ADN contenu à l’intérieur de ceux-ci active la construction de récepteurs pour cette substance, dans certaines limites, bien entendu. […] Toutefois, ces explications en termes de ‘récepteurs,’ ‘d’influx d’ions positivement chargés à travers le canal’ et de ‘stimulation de la transcription des gènes codant pour les sous-unités de récepteurs nicotiniques’ n’expliquaient aucunement les effets de la nicotine sur la conscience.

On a découvert au début des années 1990 seulement que la nicotine stimulait la fabrication de récepteurs nicotiniques ; le lien entre ce phénomène et la dépendance que produit le tabac sur ses utilisateurs paraît assez évidente, mais n’a pas encore été explorée en détail. […]

Il y a des différences fondamentales entre l’utilisation chamanique du tabac et la consommation de cigarettes industrielles. D’abord, la variété botanique utilisée en Amazonie contient jusqu’à dix-huit fois plus de nicotine que les plantes (type Virginie ) employées dans les cigarettes blondes. Le tabac amazonien est cultivé sans engrais chimiques, ni pesticides et il ne contient aucun des ingrédients qui sont ajoutés aux cigarettes, tels que l’oxyde d’aluminium, le nitrate de potassium, les phosphates d’ammonium, l’acétate de polyvinyle et une centaine d’autres, qui constituent environ 10 % de leur matière fumable.

À la combustion, une cigarette dégage quelque 4000 substances pour la plupart toxiques. Certaines d’entre elles sont même radioactives, faisant des cigarettes la principale source de radiation dans la vie quotidienne du fumeur moyen. La fumée de cigarette est directement impliquée dans plus de 25 maladies graves, dont 17 formes de cancer. [Selon des études médicales popularisées. Mais, on pourrait souhaiter considérer si c’est la nicotine ou les additifs ?]

En Amazonie, par contre, le tabac est considéré comme un remède. Chez les Ashaninca, le mot pour ‘guérisseur,’ ou ‘chamane,’ est sheripiari – littéralement, ‘celui qui utilise le tabac.’ Les plus anciens hommes Ashaninca que j’ai connu étaient tous des sheripiari. Ils étaient si vieux qu’ils ne connaissaient même pas leur âge. Seules les rides de leur visage trahissaient le passage des ans, et ils étaient remarquablement alertes et bien portants.

Intrigué par ces disparités, je fouillai les banques de données à la recherche d’études comparatives entre la toxicité de la variété lamazonienne, (nicotiana rustica) et celle utilisée par les producteurs de cigarettes, cigares, tabac à rouler et tabac à pipe (nicotania tabacum). Je ne trouvai rien . La question, semblait-il, n’avait pas été posée. Je cherchai également des études sur le taux de cancer chez les chamanes qui consomment des doses massives et régulières de nicotine : rien non plus. Je résolus donc d’écrire à la principale autorité en la matière, Johannes Wilbert, auteur notamment du livre Tobacco and shamanism in South America, pour lui soumettre mes questions. Sa réponse fut la suivante :

« Il existe certainement des preuves que les produits occidentaux à base de tabac contiennent de nombreux et différents agents nuisibles qui ne sont probablement pas présents dans les plants cultivés organiquement. Je n’ai pas entendu parler de chamanes qui développent des cancers, mais, bien sûr, peut-être est-ce dû à divers facteurs comme l’absence de diagnostic occidental, l’espérance de vie des peuples indigènes, la restriction magico-religieuse de l’utilisation du tabac dans des sociétés tribales, etc. »

Il semble clair que ce n’est pas la nicotine qui cause le cancer, puisqu’elle agit notamment dans le cerveau et que les cigarettes ne provoquent pas de cancer dans le cerveau, mais dans les poumons, l’œsophage, l’estomac, le pancréas, le rectum, les reins et la vessie, c’est à dire là où pénètrent les goudrons cancérigènes qui sont aussi avalés.

Quoi qu’il en soit, les chercheurs n’ont jamais vraiment considéré le tabac comme un hallucinogène, puisque les fumeurs occidentaux n’en ont jamais consommé à des doses suffisantes pour atteindre l’état hallucinatoire. Par conséquent, les mécanismes neurologiques des hallucinations induites par le tabac n’ont pas encore été étudiés. Paradoxalement, ce sont les récepteurs nicotiniques que les neurologues connaissent le mieux et qu’ils ont pu étudier en détail depuis un certain temps déjà, puisqu’il existe à la fois des substances qui les stimulent, comme l’acétylcholine et la nicotine, et d’autres qui les bloquent, comme le curare et le venin de certains serpents. En effet, par une de ces curieuses coïncidences, tabac, curare et venin de serpent agissent sur exactement les mêmes serrures dans nos cerveaux. [Narby, 1998]

Il semble étrange que ces mêmes récepteurs soient stimulés à la fois par la nicotine et le venin de serpent, quoique dans des modes opposés… hmmm… sommes-nous proches d’une raison « reptilienne » à l’énorme campagne pour éradiquer les fumeurs ? Et, en outre, sommes-nous proches de la condition chimique de la « paralysie » induite dans les enlèvements aliens ? (Voir Delgado. )

Le lecteur est fortement encouragé à lire la série de L’Onde, particulièrement le chapitre intitulé : You take the high road and I’ll take the low road (Vous prendrez la route d’en haut et je prendrai la route d’en bas) pour une recherche sur le sujet des neurochimiques, incluant l’acétylcholine qui est très éclairant.

Commentaires : Nous souhaitons souligner quelques commentaires à propos de l’article précédent. Comme Jeremy Narby l’a fait remarquer, « En effet, par une de ces curieuses coïncidences, tabac, curare et venin de serpent agissent sur exactement les mêmes serrures dans nos cerveaux. » [Narby, 1998] Considérez cela en relation avec les remarques d’Andrew Lobaczewski sur l’effet d’un psychopathe sur un homme normal :

Lorsque l’esprit humain entre en contact avec la réalité [psychopathique], si différente de tout ce que connaît une personne normale élevée dans une société de gens normaux, des symptômes de choc psychophysiologiques apparaissent dans le cerveau, avec un plus grand tonus d’inhibition dans le cortex et un étouffement du ressenti, qui sont parfois incontrôlables. L’esprit humain travaille plus lentement et est moins acéré, parce que les mécanismes d’association sont devenus inefficaces. En particulier, quand une personne est en contact direct avec un psychopathe qui met à profit son expérience spécifique pour traumatiser les esprits des “autres” au moyen de leur propre personnalité, son esprit succombe à un état de catatonie temporaire. Leurs techniques arrogantes et humiliantes, leur pseudo-moralisme brutal, affaiblissent ses processus de pensée et ses facultés d’auto-défense, et leurs méthodes expérientielles divergentes s’ancrent dans son esprit.

Laura a commenté comme suit :

Il semble étrange que ces mêmes récepteurs soient stimulés à la fois par la nicotine et le venin de serpent, quoique dans des modes opposés… hmmm… sommes-nous proches d’une raison « reptilienne » à l’énorme campagne pour éradiquer les fumeurs ? Et, en outre, sommes-nous proches de la condition chimique de la « paralysie » induite dans les enlèvements aliens ? (Voir Delgado.)

Nous aimerions spéculer que nous sommes aussi proches d’une raison « psychopathique » à la campagne d’éradication des fumeurs. Mais alors, c’est peut-être la même chose ? Comme J. Reid Meloy, Ph. D. , auteur de The Psychopathic Mind l’écrit :

« L’autre observation clinique qui soutient l’hypothèse d’un état reptilien parmi certains caractères psychopathiques primitifs est l’absence d’émotion perçue dans leurs yeux. Bien que cette information soit seulement intuitive et anecdotique, c’est mon expérience dans le traitement médico-légal et les cadres de détention d’entendre des descriptions des yeux de certains patients ou détenus comme froids, hagards, durs, vides, ailleurs, et dénués de sentiments. Les réactions du personnel à cette perception des yeux du psychopathe comprennaient « J’étais effrayé… il est très étrange ; je me sentais comme s’il regardait à travers moi ; quand il me regardait, mes cheveux se dressaient sur ma tête. » ce dernier commentaire est particulièrement parlant car il capture la réponse primitive, autonome et craintive envers un prédateur.

« J’ai rarement entendu des commentaires comme ceux du même personnel expérimenté lors d’emportements très excités, menaçants et violents de la part d’autres patients en colère et combatifs. C’est comme s’ils sentaient l’absence d’une capacité à avoir une parenté émotionnelle et de l’empathie chez l’individu psychopathique, malgré son manque de violence physique réelle sur le moment… .

« J’ai trouvé peu de choses dans la littérature de recherche, soit théorique, soit empirique, qui essaie de comprendre cet acte de prédation visuelle dans le processus psychopathique. … Le regard fixe du psychopathe est un prélude à une gratification instinctuelle plutôt qu’une attention empathique. L’interaction est définie socialement par des paramètres de pouvoir plutôt que d’attachement. »

Tant qu’ils peuvent vous choquer et vous « pétrifier dans la lumière des phares », ils peuvent vous contrôler. Et il se pourrait très bien que fumer soit une défense majeure. Comme les C’s l’ont fait récemment remarquer :

Certains sont nés pour servir, d’autres sont nés pour être servis… [6 août 2005]

Traduction française: Henri R.

Source: futurquantique.org


3 commentaires:

  1. Que signifie S.D.S et 3ème et 4ème densité ? jamais entendu parler ! si quelqu'un peut m'éclairer, merci.

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  2. Que signifie S.D.S et 3ème et 4ème densité ? jamais entendu parler ! si quelqu'un peut m'éclairer, merci.

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  3. Ce ne sera pas la peine de me répondre merci, j'ai trouvé ce que je cherchais sur "on nous cache tout". Je ne connaissais pas ces termes.
    Grâce à vous j'ai appris quelle que chose aujourd'hui

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