dimanche 19 août 2012

Les crânes de cristal n’empêcheront pas la fin du monde

Moins célèbres que le calendrier Maya dont on ne sait plus s’il prédit ou non la fin du monde pour le mois de décembre prochain, les crânes de cristal mayas risquent fort, eux aussi, de ne pas survivre à l’abnégation des scientifiques du monde entier. Pourtant, ils étaient porteurs d’espoir pour bien des gens.




L’histoire commence au début du siècle dernier. Un explorateur du nom de Mitchell-Hedges découvre, à proximité d’un temple maya, un crâne de cristal de plusieurs kilos. Très vite, la découverte est relayée sur la planète et le crâne rejoint Londres. Les scientifiques se succèdent. Cette création maya est tout bonnement impossible. Avec les outils de l’époque, il aurait fallu plus de 1600 ans pour façonner ce crâne.

Une réflexion de la lumière étrange finit de conférer à ce crâne des origines extraterrestres. Les gens se précipitent. Une sportive affirme qu’après avoir regardé le crâne droit dans les yeux, elle a guéri d’une tumeur. D’autres retrouvent des inscriptions mayas et y voient des pouvoirs surnaturels accordés au crâne. Un chaman pourrait ainsi tuer ses ennemis à distance.

Très vite, d’autres crânes apparaissent. On affirme qu’ils sont d’origine extraterrestre. Ils seraient au nombre de 13 et proviendraient des 13 mondes qui ont précédé la Terre, la cadette des planètes habitées. On ne peut s’empêcher de les lier au calendrier maya qui nous prédit une fin tragique pour cette année. Sauf…

Sauf si des personnes bien intentionnées arrivent à réunir les treize crânes. On pourra alors y lire les origines de l’humanité et éviter que celle-ci ne soit réduite en poussière.

Il n’en faut pas plus pour que les grands musées du monde entier se les arrachent. Ils poursuivent leurs analyses, se prêtent l’un ou l’autre exemplaire. Le silence qui suit les découvertes faites par les experts ont le don de dynamiser les croyances diverses et variées nous prédisant tantôt la fin du monde tantôt le moyen de l’éviter. Pourtant, c’est d’Allemagne que l’information la plus surprenante va nous arriver.

De la famille Peutser plus précisément. Les descendants de tailleurs de pierres précieuses et semi-précieuses affirment en effet avoir les preuves que leurs ancêtres pas si lointain que cela puisqu’on parle de trois-quatre générations tout au plus seraient à l’origine de ses crânes de cristal. Pour étayer leurs preuves, ils produisent des documents qui montrent que leurs aïeux ont immigré du Brésil et de Madagascar vers le milieu du XIXe siècle. De plus, cette région teutonne possède depuis la nuit des temps les techniques nécessaires pour tailler, polir et façonner des objets d’art exceptionnels en soi, mais qui n’ont rien de surnaturel…

Source: rtl.be

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